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"La visite à domicile du médecin traitant pour ses patients dépendants reste un acte complexe, chronophage et mal rémunéré." MG France demande le 18 août une "revalorisation significative" d’un acte "nécessaire au maintien à domicile des personnes âgées ou dépendantes". En métropole, le tarif de la visite est d’un médecin généraliste qualifié est de 25 euros ou 60 euros (pour une visite longue et complexe), plus des majorations allant de 10 à 43,50 euros (nuit). La "visite à domicile permet de limiter le recours à l’hospitalisation, souvent évitable et toujours redoutée" par ce type de patients, souligne le syndicat, qui demande aux mairies de prendre les mêmes dispositions qu’à Paris. La municipalité a décidé d’attribuer une carte de stationnement spécifique aux médecins effectuant des visites à domicile leur octroyant la gratuité lors de leurs déplacements.
Les généralistes CSMF sont globalement d’accord sur le constat et les objectifs de la task force sur la "réforme du financement de la santé". Luc Dusquesnel, son président, est satisfait de voir le médecin généraliste placé "comme chef d’orchestre du parcours de santé". Dans un éditorial du 5 février, il souligne que "les objectifs de rémunérations plus attractives pour la médecine générale seront de nature à inverser les courbes qui voient le nombre de médecins généralistes libéraux diminuer chaque année alors que celui des médecins généralistes salariés ne cesse d’augmenter".
La deuxième chambre civile de la Cour de cassation rappelle dans un arrêt du 12 mai 2022 que l’accord d’intéressement déposé hors délai n’ouvre droit aux exonérations que pour les périodes de calcul ouvertes postérieurement à son dépôt. Elle approuve une cour d’appel ayant jugé qu’il s’agissait d’une condition de fond au bénéfice immédiat de l’exonération des cotisations, et confirme la condamnation d’une entreprise à payer 407 000 euros de redressement et majorations de retard.