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Au début de l’été 2019, l’avocat au barreau de Paris et fondateur de la plateforme d’actions collective Mysmartcab.fr Christophe Lèguevaques se met en relation avec le cabinet d’avocat Jacquet Duval Avocats spécialisé en droit social. Ensemble, ils ouvrent la voie à une action collective contre Uber Eats, dans le but de faire requalifier en CDI des coursiers qui ont, ou auraient collaboré avec Uber Eats, et subi des conditions de travail délétères. Les livreurs qui le souhaitent ont jusqu’à la fin octobre pour se manifester dans le but, dans un premier temps, de négocier des réparations.
Le conseil de prud’hommes de Paris examinait le 18 décembre 2018 la demande de requalification de leur contrat en contrat de travail de neuf chauffeurs Uber, trois semaines après que la Cour de cassation a rendu un arrêt important sur la reconnaissance d’un lien de subordination entre la plateforme Take Eat Easy et un livreur. Cet arrêt crée-t-il un nouvel environnement juridique pour les travailleurs des plateformes, comme l’ont plaidé les avocats des chauffeurs ? La relation entre chauffeurs et plateforme est-elle purement commerciale, ainsi que le soutient Uber ? Compte rendu d’audience.