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Unité SGP police-FO dénonce, mardi 23 juillet 2019, une "hécatombe" en termes de suicides dans la police nationale. Quarante-trois suicides cas ont été recensés depuis le début de l'année, selon le premier syndicat de gardiens de la paix (1). "Ce chiffre catastrophique est deux fois supérieur à ceux enregistrés à la même date les années précédentes." Unité SGP police-FO demande à Christophe Castaner des "mesures immédiates", tandis qu’Alliance a saisi le président de la République. L’Unsa police s’interroge pour sa part sur le rôle de la "cellule d’alerte et de prévention" créée au printemps.
Éric Morvan appelle à "renforcer le lien social" au sein de la police nationale dans une note datée du 27 mai 2019. "Axe fort du programme de mobilisation contre le suicide, la cohésion constitue un facteur de protection important contre l’isolement et les idées noires. Elle passe notamment par la promotion de la convivialité dans les services de police", souligne le DGPN dans ce document auquel AEF info a eu accès. Il demande aux cadres de la police "de favoriser toutes les initiatives locales" permettant de renforcer "le sentiment d’appartenance", et liste plusieurs exemples.
"Nous ne laisserons pas le suicide devenir un risque du métier de policier", déclare Christophe Castaner lors d’un déplacement à l’hôpital des gardiens de la paix, vendredi 12 avril 2019 à Paris. Le ministre de l'Intérieur annonce notamment la mise en place, "dans les quinze jours", d’une "cellule alerte prévention suicide" au sein de la police nationale. Un "numéro de téléphone dédié, disponible 24 heures sur 24", sera également créé. Depuis le début de l’année 2019, 24 policiers et deux gendarmes se sont suicidés, indique Christophe Castaner.
Publiée fin mars 2022 sur le site du Bulletin officiel de la sécurité sociale, la rubrique consacrée à la protection sociale complémentaire devait initialement être rendue opposable aux administrations à compter du 1er juillet. Cette opposabilité a finalement été reportée au 1er septembre 2022. Le temps pour les caisses de recouvrement et les cotisants de prendre connaissance des modifications intervenues à la suite de la consultation publique réalisée sur ces éléments de doctrine. Des évolutions de fond ont en effet été intégrées, qui concernent notamment les régimes complémentaires mis en place par décision unilatérale de l’employeur (modalités d’information des salariés, délai de mise en conformité avec les nouvelles règles de maintien en cas de suspension du contrat de travail) et les dispenses d’adhésion.