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Réagissant le 18 juillet à l’adoption définitive, deux jours plus tôt, du projet de loi de transformation du système de santé, l’union France Assos Santé fait état de son satisfecit sur certains points, mais aussi de ses "déceptions". Au titre des points positifs : le rôle des patients dans la formation des médecins, la place des associations d’usagers dans les plans territoriaux de santé, les missions des hôpitaux de proximité, et le maintien des Commissions des usagers dans les établissements publics qui fusionnent. France Assos Santé déplore par contre la disparition de certains points "structurants" dans le texte final, dont la meilleure prise en compte de l’annonce du handicap et le rôle des aidants dans la formation des professionnels de santé. En matière de lutte contre les déserts médicaux, France Assos Santé estime aussi que la loi est "très loin de répondre à l’enjeu".
Le Parlement a définitivement adopté ce mardi 16 juillet 2019 par un vote du Sénat le projet de loi relatif à l’organisation et à la transformation du système de santé. Après le vote des députés, le 10 juillet dernier, les sénateurs ont donc également voté le texte issu de la CMP (lire sur AEF info). Dans une communication accompagnant ce vote, la commission des Affaires sociales du Sénat estime que les avancées contenues dans ce texte législatif constituent "un premier pas", mais qu’elles ne "suffiront vraisemblablement pas à répondre à la demande d’accès aux soins exprimée par la population à l’occasion du grand débat national". La commission estime donc que le travail devra être "poursuivi" à l’occasion de prochains textes, dont le PLFSS 2020.