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Katja Becker est élue présidente de la DFG, la Fondation allemande pour la recherche, le 3 juillet 2019, par l’assemblée générale de l’agence. Vice-présidente de la DFG depuis 2014, elle prendra ses nouvelles fonctions le 1er janvier 2020 pour un mandat de quatre ans, devenant la première femme à ce poste. Peter Strohschneider, président de la DFG depuis 2013, prend sa retraite après deux mandats.
« Pour les projets de recherche financés par la DFG (Deutscheforschunggemeinschaft) (1), le préciput est de 25 %. Ce n'est pas suffisant, nous devrions demander au moins 100 %. » Voilà ce que déclare à AEF Peter Gaehtgens, président de la HRK (Hochschulrektorenkonferenz, équivalent allemand de la CPU) de 2003 à 2005 et membre de l'EUA (Association européenne des universités) de 2005 à 2009, dans un entretien accordé, jeudi 15 mars 2012, en marge d'une table ronde organisée à l'occasion des RUE 2012 (Rencontres universités-entreprises) sur « Les défis de la mise en oeuvre des investissements d'avenir » (2). Pour lui, l'augmentation de la part du financement sur projets de la recherche pose des problèmes en termes de continuité du financement et des embauches, ainsi qu'en termes de gouvernance des universités. Il estime que la réforme de la constitution allemande qui a fait du financement des institutions de recherche une prérogative exclusive des Länder (AEF n°221154) a été une « grosse erreur » et que si les deux principaux partis allemands sont d'accord sur ce constat, ils divergent encore quant à la solution à trouver pour y remédier.