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Pour la troisième année consécutive, Akim Oualhaci, docteur en sociologie, sélectionné par un jury d’admissibilité, ne figure pas parmi les chargés de recherche sélectionnés le 7 juin 2019 par le jury d’admission de l’INSHS du CNRS. Si les "déclassements" sont récurrents – il y en a eu une dizaine pour 250 recrutements cette année –, c’est la première fois qu’un candidat en fait l’objet à trois reprises – sans qu’il ne lui soit apporté d’explication. La situation, qui ouvre la porte à diverses spéculations, pose la question de la transparence des critères de sélection et de la motivation de la décision auprès du candidat non reçu. Le CNRS, qui s’inscrit dans une démarche d’excellence en ressources humaines, reconnue par le label européen HRS4R, oppose à la motivation des décisions les règles des concours de la fonction publique en vigueur en France.
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La C3N, coordination des responsables des instances du Comité national de la recherche scientifique, "s’alarme" de la "réduction brutale annoncée du recrutement de chercheurs" au CNRS, indique-t-elle dans une motion adoptée "à l’unanimité des présents" le 14 septembre 2018. Cette baisse de 17 % des recrutements de chercheurs statutaires – 250 postes seraient mis au concours l’année prochaine contre 300 ces dernières années – est également dénoncée par le SNTRS-CGT.
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