En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Élargir le "criblage" aux personnes travaillant dans l’administration pénitentiaire, dans le secteur de la santé ou encore dans celui de l’éducation, permettre aux préfets de retirer l’agrément d’associations sportives, ouvrir une réflexion sur le licenciement de salariés protégés radicalisés… Telles sont quelques-unes des 35 recommandations des députés Éric Diard (LR, Bouches-du-Rhône) et Éric Poulliat (LREM, Gironde) dans leur rapport sur "les services publics face à la radicalisation", rendu public mercredi 26 juin 2019. Dans le cadre de leur mission d’information lancée fin octobre 2018 (lire sur AEF info), les deux députés ont pu observer que certains services "ont adapté leur réponse tandis que d’autres sont plus à la traîne", explique Éric Diard à AEF info.
"Les pouvoirs publics ne sont pas les meilleurs messagers" pour contrer les phénomènes de radicalisation en ligne, estime Marc Hecker lors d’un atelier sur ce thème organisé dans le cadre du Forum sur la gouvernance de l’internet au siège de l’Unesco, mardi 13 novembre 2018. Pour le chercheur au centre des études de sécurité de l’Institut français des relations internationales, "le gros du contre-discours doit venir de la société civile" alors qu’internet est utilisé notamment comme un "outil de recrutement", au moins dans sa phase de repérage des jeunes.