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Des salariés de l’usine Sanofi de Mourenx (Pyrénées-Atlantiques), fermée à deux reprises en 2018 suite à des rejets toxiques, exigent du groupe pharmaceutique un congé de fin de carrière anticipé pour les employés exposés, la reconnaissance d’un risque chimique particulier et une expertise indépendante quantifiant et datant cette pollution. À l’appel de la CGT, ils se sont mis en grève le 18 juin 2019. Les débrayages ont été suspendus jusqu’au 26 juin, la direction ayant promis un groupe de travail "pour évaluer la possibilité de prise en compte de risques spécifiques au site de Mourenx".
La jurisprudence de l’Assemblée plénière de la Cour de cassation, qui a ouvert droit le 5 avril 2019 à l’indemnisation du préjudice d’anxiété sur le fondement du droit de la responsabilité civile, peut-elle être étendue à d’autres toxiques générant un risque élevé de développer une pathologie grave ? Oui, répond le 20 juin 2019 Catherine Courcol-Bouchard, l’avocate générale à la Cour de cassation. La chambre sociale examinait le 20 juin 2019 les pourvois de plus de 700 mineurs de Lorraine exposés à des substances cancérogènes, en particulier la silice. L’arrêt sera rendu le 11 septembre 2019.
Le tribunal des affaires de sécurité sociale de Nantes reconnaît le 5 décembre 2014 l’origine professionnelle des cancers du rein et de la thyroïde d’un ancien docker du port de Nantes. Le Tass constate que sa "multi-exposition […] à des produits toxiques et cancérigènes au cours de son activité professionnelle a eu un rôle causal direct et essentiel dans la survenance de ses pathologies". Il cite notamment les pesticides, fongicides, composants d’engrais, gaz d’échappement des chariots dans les cales des navires, les poussières et l’amiante. Le comité de Bretagne de reconnaissance des maladies professionnelles avait refusé la prise en charge de ses pathologies au motif de "facteurs extraprofessionnels reconnus comme étant des facteurs de risque essentiels", mais sans les préciser, lui reproche le Tass.
La Grande école du numérique a annoncé mercredi 11 mai 2022 la mise en ligne le 9 mai d’une nouvelle version de son site internet conçu sous la forme d’un portail, qui en plus de son offre de formation à destination des publics éloignés de l’emploi, recense près de 15 000 parcours via son moteur de recherche Gen scan (lire sur AEF info). "Ce moteur de recherche a vocation à être régulièrement enrichi et offrira en fin d’année des options de "matching" plus élaborées pour proposer notamment à chacun le métier du numérique le plus proche de ses compétences", souligne la GEN. Le portail donne également accès à 70 fiches métiers, un "Top 15" des professions du numérique en tension dans chaque région réalisé par les observatoires des formations et compétences du numérique.