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Laurent Berger (CFDT) s'est dit "abasourdi". Catherine Perret (CGT) est "en colère". Pour François Hommeril (CFE-CGC), il s’agit d’un "jour funeste". L’ensemble des syndicats dénonce les mesures présentées par le gouvernement pour réformer l’assurance chômage (lire sur AEF info). Ils regrettent, en particulier, le durcissement des conditions d’accès, le changement des règles de calcul et la dégressivité pour les hauts revenus. Seule mesure jugée favorable : l’accompagnement des chômeurs. Les organisations patronales, elles, désapprouvent la mise en place du bonus-malus mais saluent plutôt les nouvelles règles.
"Pour être indemnisé, il faut actuellement avoir travaillé l’équivalent de quatre mois durant les 28 mois précédant la fin de son contrat de travail [36 mois au-delà de 53 ans]. On s’achemine vers six mois sur 24", avance le quotidien économique Les Échos, dans son édition du vendredi 7 juin 2019. Pour l’heure, rien n’est encore définitivement tranché, affirme-t-on dans l’exécutif. Ce durcissement des conditions d’accès revenant sur les dispositions de la convention de 2009 figure, avec le bonus-malus pour réguler le recours aux contrats courts ou encore une dégressivité des indemnités des plus hauts revenus, parmi les évolutions qui pourraient être décidées par le gouvernement. Le Premier ministre, Édouard Philippe, pourrait un peu préciser les choses, mercredi 12 juin, lors de son discours de politique générale. Les arbitrages définitifs sont attendus pour la semaine du 17 juin.
Les règles strictes de suppléance au CSE, qui précisent par ordre de priorité et par défaut quel suppléant peut remplacer un titulaire ayant quitté ses fonctions, font primer l’étiquette syndicale sur le collège d’appartenance. C’est ce que rappelle la Cour de cassation le 18 mai 2022. Elle censure un tribunal judiciaire qui, pour décider que des élections devaient être organisées pour pourvoir un poste de titulaire devenu vacant, a jugé qu’un titulaire CFDT du premier collège ne pouvait être remplacé par un suppléant CFDT d’un autre collège qui n’aurait "pas les mêmes intérêts collectifs".