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Une "opération collective" est menée par l’Ademe Normandie pour amener les collectivités à la "sobriété numérique" et à la "responsabilité numérique", avec des actions de formation suivies d’un accompagnement voire d’une labellisation. Interrogé en juin 2019 par AEF info, Eddy Poitrat, ingénieur en charge des démarches énergie-climat, souligne que ce dispositif "permet aux collectivités de monter en compétence sur un sujet relativement nouveau". Une dizaine est déjà engagée dans ce programme normand, une première qui pourrait donner lieu à des échanges avec d’autres territoires.
Éviter le gaspillage pour réduire l’impact environnemental s’applique aussi au numérique, dont les émissions de gaz à effet de serre sont équivalentes au niveau mondial à celles de l’aviation. Free-Photos - Pixabay
"Nous avons deux niveaux d’ambition" pour les collectivités qui veulent maîtriser leurs pratiques numériques : "Faire ce que l’on peut pour encourager les bonnes pratiques et engager une démarche plus globale et structurante avec en ligne de mire une labellisation", indique à AEF info Eddy Poitrat, ingénieur en charge des démarches énergie-climat à l’Ademe Normandie. Interrogé début juin 2019, il détaille une action originale qui implique aujourd’hui une dizaine de collectivités autour des concepts de "sobriété numérique" et de "responsabilité numérique".
La première terminologie fait suite à une opération menée par l’Ademe pour lutter contre le gaspillage, dans une "démarche d’efficacité pour consommer moins d’énergie". Éviter le gaspillage pour réduire l’impact environnemental s’applique aussi au numérique, dont les émissions de gaz à effet de serre sont équivalentes au niveau mondial à celles de l’aviation. La part du numérique dans ces émissions est d’ailleurs passée de 2,5 % à 3,7 % depuis 2013 et "l'empreinte énergétique directe du numérique", qui prend en compte la fabrication et l’utilisation des équipements, progresse de 9 % par an.
mutualisation et réflexions sur les suites possibles
Une formation a été mise en place pour des collectivités normandes, première étape d’une "opération collective" réalisée du 13 au 15 mai et répétée du 11 au 13 juin. "Cela permet aux collectivités de monter en compétence sur un sujet relativement nouveau et peu développé", signale Eddy Poitrat. La dizaine de collectivités locales pour l’instant engagées
À la suite des formations, seront organisés pendant un an des ateliers thématiques avec des experts afin d’accompagner les mises en place. "Cela peut marcher chez l’un et pas chez l’autre, l’idée est d’échanger et d’avancer vers la labellisation, pour ceux qui souhaitent l’avoir", indique Eddy Poitrat. La réflexion peut aussi concerner la mutualisation de services et de moyens, par exemple entre un EPCI et ses communes, tout comme la sensibilisation des prestataires des collectivités à ces problématiques environnementales.
L’opération conduite par l’Ademe Normandie est une première dans le réseau des agences de l’environnement. Les suites à donner dépendront "des résultats enregistrés, avec les difficultés et les succès pour trouver le meilleur accompagnement possible". Pour l’instant spécifique à la Normandie, ce programme devrait aussi donner lieu à des retours d’expérience qui seront partagés avec d’autres territoires.
La mairie de Paris a inauguré, mardi 28 mai 2019, son premier centre de données à la porte de la Chapelle, dans le XVIIIe arrondissement. Le site, qui a été mis en service l’été dernier, héberge l’ensemble des applications utilisées par les agents, les services numériques proposés aux habitants et l’ensemble des données de la capitale. Il accueille également les données de l’AP-HP, Paris Habitat et d’Eau de Paris. Le site et l’ensemble des infrastructures appartiennent désormais à la ville. Ces travaux ont coûté 16 millions d’euros. L’objectif pour la collectivité est de maîtriser ses "choix technologiques" et de garantir "la souveraineté numérique" des Parisiens. Jusqu’à présent, le stockage de ces informations était délégué à des prestataires privés, ce qui ne permettait pas "d’assurer à 100 % que personne d’externe n’accède aux données".
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Cyril Duchamp,
journaliste