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Le SNTRS-CGT conteste la proposition du CNRS de revaloriser les primes des chercheurs à travers leur adhésion au Rifseep, fait savoir le syndicat le 28 mai 2019. Les modalités préconisées par le CNRS comportent plusieurs "dangers", estime le SNTRS. Pour lui, "la revalorisation des primes des chercheurs est avant tout une question budgétaire". Aussi, ne voulant "ni Rifseep, ni statu quo", il juge que "le ministère doit attribuer à chaque EPST une enveloppe permettant de revaloriser immédiatement la prime de recherche des chercheurs à 30 % de la rémunération globale brute".
En rendant compte du vote de son budget initial pour 2019 en conseil d’administration le 13 décembre 2018, le CNRS revient sur sa politique indemnitaire, dans sa lettre d’information CNRS Hebdo du 20 décembre 2018. "Concernant les chercheurs et chercheuses, le CNRS souhaite ouvrir le chantier 'indemnitaire' en 2019 auprès du ministère" de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, annonce-t-il. "L’objectif poursuivi doit être de rendre plus attractives les carrières des scientifiques et de rapprocher leur niveau de primes de celui des autres cadres de la fonction publique." Le niveau des primes consenties aux chercheurs par rapport aux primes des autres fonctionnaires est régulièrement dénoncé comme "ridicule", "scandaleusement bas" ou encore "de misère" par plusieurs syndicats, dont le SNCS-FSU, le SNTRS-CGT et le Sgen-CFDT (lire sur AEF info ici, ici et ici)