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Nouveau coup de frein dans la négociation interprofessionnelle sur l’encadrement. Lors de la précédente réunion, les partenaires sociaux semblaient enfin avoir franchi une étape en s’accordant sur trois notions devant servir de base à une future définition de l’encadrement : niveau de qualification, autonomie et responsabilité. Mercredi 29 mai 2019, lors de la sixième séance de négociation seulement en près d’un an et demi, le chef de file patronal a admis ne pas avoir de mandat pour signer un ANI. Une "douche froide" pour les organisations syndicales, selon l’expression d’un des négociateurs.
Nouveau rebondissement dans la négociation interprofessionnelle sur le statut de l’encadrement. Alors que les discussions semblaient enfin reprendre leur cours après le report ou l’annulation de plusieurs séances, et la désignation d’un nouveau chef de file patronal, la délégation patronale change à nouveau de négociateur en chef. À Serge Vo Dinh, ancien secrétaire général d’Adecco France, et Michel Guilbaud, directeur général du Medef, succède donc Patrick Cheppe, président du Medef Loire-Atlantique et membre du bureau du Medef.
"Restrictif", "provocateur", "désarticulé"… Les organisations syndicales ne mâchent pas leurs mots pour qualifier le premier projet d’accord interprofessionnel sur l’encadrement proposé par la partie patronale, mardi 13 mars 2018. Un texte "a minima, qui manque franchement d’ambition", selon les termes de Philippe Pihet, négociateur FO. En se concentrant exclusivement sur les critères d’accès à la prévoyance cadres, les organisations patronales ont opté pour "un champ trop restrictif qui ne répond pas aux enjeux", regrette Marylise Léon (CFDT). Une orientation pourtant assumée par le chef de file de la partie patronale, Serge Vo Dinh : "La plupart des organisations syndicales souhaitent mettre dans la négociation les droits et devoirs des cadres. Pour nous, dans le contexte d’un accord interprofessionnel, c’est exclu".