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Le commissaire divisionnaire Pascal Gérard, directeur adjoint du Cnaps chargé des opérations depuis 2014, doit quitter ses fonctions au mois d’août 2019, apprend AEF info auprès de l’établissement public. De sources concordantes, ce dernier aspirerait à retrouver l’IGPN, où il fut chargé de mission au cabinet des études de 2010 à 2015 (lire sur AEF info). "Le siège du Cnaps recherche un directeur des opérations", indique en outre l’établissement sur son compte LinkedIn, mercredi 15 mai 2019, précisant que le nouveau directeur des opérations est attendu "à partir du 1er septembre 2019".
"Le calendrier le plus optimiste que l’on peut envisager serait d’avoir les premiers agents de sécurité armés sur le terrain au printemps 2018", indique Pascal Gérard, directeur adjoint du Cnaps (Conseil national des activités de sécurité privée) chargé des opérations, mardi 20 juin 2017. Il s’exprimait lors d’une conférence organisée dans le cadre du salon Préventica, qui se tient à Paris jusqu’au jeudi 22 juin 2017. "Nous sommes actuellement en train de finaliser le décret d’application qui devra être examiné en Conseil d’État avant d’être signé par le Premier ministre", précise Pascal Gérard. "Il faut bien mesurer qu’il s’agit d’une révolution culturelle dans notre pays", ajoute-t-il.
La création d’un statut d’agent de sécurité armé, définitivement adoptée au Parlement le 16 février dernier (lire sur AEF), est "une révolution qui va être lourde de conséquences" pour la sécurité privée, estime Pascal Gérard, jeudi 23 février 2017. Le directeur des opérations du Cnaps s’exprimait à l’occasion du salon "Securishow", organisé par Marc Dumas conseil à Deauville (Calvados). Ces dispositions posent néanmoins des questions quant à leur application concrète, note Pascal Gérard. Outre la création du nouveau statut, le texte "est allé plus loin que ce qui était prévu" en permettant à l’ensemble des agents de surveillance humaine d’être dotés d’armes "relevant de la catégorie D", telles que des matraques ou des bombes lacrymogènes. "Ces armes non létales peuvent le devenir dans des mains qui ne sont pas formées pour cela", souligne-t-il.