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En 2018, 124 chercheurs établis en France ont remporté une bourse ERC. En les rattachant aux regroupements dans lesquels ils exercent leur activité, il s’avère que 5 sites concentrent 61 % des lauréats : PSL, l’Université Grenoble Alpes, Paris-Saclay, Sorbonne Université et Toulouse. La grande majorité de ces lauréats sont basés dans des idex ou isite (80 %). Par ailleurs, 15 unités de recherche comptent plusieurs lauréats sur l’année 2018. Enfin, 18 chercheurs avaient déjà obtenu une bourse ERC avant celle de 2018. Voici le détail des sites, des UMR et des lauréats à succès.
Cette dépêche est en accès libre.
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Chaque année, l'ERC attribue des financements de recherche à des scientifiques qui doivent accomplir leurs travaux dans un État membre de l'Union européenne ou un pays associé. Les candidats doivent indiquer l'institution qui va les accueillir et ils renseignent généralement leur employeur (organisme, université, école ou entreprise). En 2018, parmi les les 124 lauréats établis en France, 87 sont affiliés à un organisme de recherche (dont 63 au CNRS, 11 à l'Inserm, 10 au CEA) et 29 sont affiliés à des universités ou écoles.
La quasi-totalité de ces lauréats, jeunes chercheurs et chercheurs confirmés, travaillent dans des UMR. Ici, nous les avons rattachés au regroupement universitaire où ils exercent leur activité de recherche. Cette analyse complète celle que nous avons publiée en mars dernier et qui ne portait que sur les lauréats jeunes chercheurs 2018 (lire sur AEF info).
Pour affilier les lauréats ERC, nous avons utilisé :
5 sites concentrent 61 % des lauréats
En 2018, 64 lauréats ERC sont basés en Île-de-France et 60 en région. En outre, 61 % des lauréats exercent leur activité de recherche dans les 5 sites suivants :
Dans la visualisation ci-dessous, vous retrouverez la répartition des lauréats par regroupement.
80 % des lauréats exercent dans une idex ou une isite
Si 5 sites concentrent 61 % des lauréats, on peut également noter que 80 % des 124 lauréats sont basés dans un site "d’excellence" : 91 exercent leur activité dans une idex et 9 dans une isite. En plus des 4 idex de PSL, Grenoble, Sorbonne U et Saclay, on retrouve :
En revanche, pas de lauréats en 2018 pour Bordeaux (idex définitive), ni pour les isite probatoires de Bourgogne Franche-Comté, de Clermont, de Lorraine, de Paris-Seine et de Pau. À l'inverse, l'université de Toulouse, dont le projet d'idex n'a pas été retenu, figure dans les 5 premiers sites, en nombre de lauréats.
15 unités de recherche comptent plus d’un lauréat ERC en 2018
En 2018, certaines unités de recherche ont eu plus d’un chercheur lauréat de l'ERC.
C’est le cas de l’Institut du cerveau et de la moelle épinière (UMR Inserm, CNRS, Sorbonne U) (2) qui compte trois lauréats en 2018 : un chercheur en SHS, spécialisé sur "l’esprit humain et sa complexité", a obtenu une bourse Consolidator (jusqu’à 2 M€ sur 5 ans, plus éventuellement 750 000 € de frais d’installation et d’équipement) ; et deux chercheurs en sciences de la vie, spécialisés en "neurosciences et troubles neurologiques", ont obtenu une bourse Proof of concept (jusqu’à 150 000 € sur 18 mois, pour valoriser leurs résultats obtenus dans le cadre d’un projet déjà financé par l’ERC).
À Toulouse, trois chercheurs en "physique et ingénierie" de l’IMFT (Institut de mécanique des fluides de Toulouse) (UMR Toulouse-III, CNRS, INP Toulouse) sont récompensés. Les bourses obtenues par ces trois lauréats spécialisés en "ingénierie des produits et des procédés" sont :
À Grenoble, on compte aussi trois lauréats 2018 à l’ISTERRE (Institut des sciences de la terre) (UMR UGA, université de Savoie, CNRS, IRD, IFSTTAR) : 1 Starting, 1 Consolidator et 1 Advanced.
De plus, 12 autres unités de recherche ont deux chercheurs parmi les lauréats en 2018.
Dans la visualisation ci-dessous, vous retrouverez la liste des UMR qui comptent plusieurs lauréats ERC en 2018 ainsi que les bourses associées.
18 lauréats 2018 avaient déjà obtenu un financement ERC
Certains lauréats 2018 avaient par ailleurs déjà obtenu un financement ERC. Ici, nous ne tenons pas compte des 10 lauréats Proof of concept, qui, par définition, ont déjà obtenu une bourse. Toutefois, il est à noter qu'Aleksandra Maria Walczak, chercheuse au laboratoire de physique de l’ENS (PSL), spécialisée sur les "constituants fondamentaux de la matière", a obtenu deux bourses avant d’obtenir une bourse Proof of concept en 2018 : une bourse Starting en 2012 et une bourse Consolidator en 2016.
Parmi les 114 lauréats restants (hors Proof of concept), 18 chercheurs avaient déjà obtenu un financement auparavant, soit 16 % des lauréats :
Dans la visualisation ci-dessous, vous retrouverez la liste des chercheurs qui ont obtenu plusieurs financements ERC, hors Proof of concept. Vous pouvez survoler la bulle pour connaître le projet pour lequel le lauréat a obtenu un financement en 2018.
Sans trop de surprise, c’est l’Université Paris-Saclay qui concentre le plus grand nombre de prix et récompenses scientifiques ces dernières années, d’après les chiffres du MENESR figurant dans les documents Strater et qu’AEF publie sous la forme d’une carte et de graphiques interactifs. Si l’on agrège les membres de l’IUF (sur 2011-2015), les bourses ERC (sur 2009-2016) et les médailles d’or et d’argent du CNRS (sur 2001-2009), Saclay en totalise 245.
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.
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Rouguyata Sall,
journaliste