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"Cacher ce qu’elles sont vraiment" : c’est ce à quoi sont contraintes de nombreuses personnes LGBT au travail, par crainte des conséquences que la révélation de leur orientation sexuelle pourrait avoir sur leur vie quotidienne et sur leur carrière. Dans son rapport annuel 2019, SOS Homophobie montre que les discriminations liées à l’orientation sexuelle ne reculent pas : comme l’année précédente, elles représentent 11 % des cas de "LGBTphobies" recueillis par l’association.
"Alors qu’un Français sur deux considérait le coming out en entreprise comme un désavantage potentiel pour leur carrière en 2015, ils ne sont plus qu’un sur trois cette année. Pourtant 45 % des répondants français pensent que les entreprises françaises sont en retard sur leurs voisines européennes", indique le Boston Consulting Group, qui publie, jeudi 11 mai 2017, son troisième baromètre sur les perceptions qu’ont les jeunes LGBT du monde professionnel. Pour la première fois, ce baromètre a été réalisé dans trois pays simultanément (France, Allemagne, Royaume-Uni). Face au défi des freins liés identifiés par plus de 1 600 répondants début 2017, le baromètre identifie des politiques RH à mettre en place et à rendre visible pour mieux répondre aux attentes des jeunes.
De l’ignorance à l’agression physique, en passant par la discrimination, le harcèlement, les insultes ou le chantage, les manifestations d’homophobie et comportements malveillants à l’égard des LGBT persistent dans le monde professionnel, selon le 20e rapport annuel de SOS Homophobie, publié mercredi 11 mai 2016. Le nombre de témoignages reçus en 2015 par l’association sur des actes homophobes au travail régresse légèrement, pour s’établir à 161 (contre 189 en 2015). Selon SOS Homophobie, ces témoignages "reflètent la libération d’une parole homophobe et transphobe multiforme et décomplexée", qui fait du monde professionnel un milieu "perçu comme anxiogène et peu sécurisant".