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"Ce qui est en jeu avec la réforme de l’apprentissage, c’est un changement culturel", affirme Jean-Marc Huart, Dgesco au ministère de l’Éducation nationale. Une analyse partagée par son homologue au ministère du Travail : Bruno Lucas, DGEFP, veut faire de l’apprentissage une "cause nationale". Les deux hauts fonctionnaires participaient mardi 14 mai 2019 à la seconde édition des "États généraux de l’apprentissage" organisés par AEF info à Lille, dans l’hémicycle de la région Hauts-de-France. Libéralisation du marché, rôle des régions, création de CFA, complexité du système, harmonisation des coûts-contrats, contraintes techniques : ils ont répondu, avec Thierry Teboul, DG de l’Afdas, aux interrogations des acteurs locaux. "La libéralisation de la carte de formation met tout le monde en tension", souligne Christophe Coulon, vice-président de la région en charge de l’apprentissage.
Après une concertation délicate avec l’ensemble des acteurs début 2018 et le vote de la loi "Avenir professionnel", la réforme de l’apprentissage est entrée dans sa phase opérationnelle au 1er janvier 2019. Les entreprises, les branches professionnelles et leurs Opco se trouvent aujourd’hui au centre du jeu, avec de nouvelles prérogatives à leur disposition. Dans ce contexte, le Groupe AEF info organise, dans le cadre de la semaine de l’orientation en Hauts-de-France, "les États généraux de l’apprentissage", qui se tiendront à l’Hôtel de région des Hauts-de-France à Lille le mardi 14 mai 2019. Ils seront suivis du salon Jeunes d’Avenirs les 15 et 16 mai organisé au stade Pierre Mauroy.
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"Pour éviter le désengagement de certaines régions en matière d’apprentissage, la dotation qui leur sera versée en 2020 sera calculée à partir des dépenses réalisées en 2017, 2018 et 2019", déclare Antoine Foucher, directeur de cabinet de la ministre du Travail, Muriel Pénicaud. Il s’exprimait mercredi 6 juin 2018 lors de la 14e journée d’information de la Fnadir. "Certains ne jouent pas le jeu et pourraient être tentés de vider les caisses des CFA avant l’entrée en vigueur de la réforme." Un amendement sur ce sujet au projet de loi "avenir professionnel" vient d’être adopté en commission.