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La ministre de l’ESRI Frédérique Vidal veut "doubler les financements des Pepite, avec un coup de pouce dès cette année", affirme-t-elle le 2 mai 2019 à Lyon, après avoir présenté son plan pour développer l’entrepreneuriat étudiant. Depuis 2014, 8 200 étudiants ont bénéficié du statut d’étudiant-entrepreneur
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Frédérique Vidal rencontre des étudiants entrepreneurs à Lyon le 2 mai 2019 aefinfo
"Créer une entreprise plutôt qu’effectuer un stage rémunéré ne doit plus être une barrière pour un étudiant", souligne Frédérique Vidal le 2 mai 2019 à Lyon. La ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation souhaite offrir dès la rentrée 2019 des financements "au départ pour les étudiants boursiers", qui leur permettraient "après validation de leur projet, de recevoir l’équivalent d’une indemnité de stage en entreprise".
Le nouveau plan pour l’entrepreneuriat étudiant comporte aussi la possibilité de valider des ECTS lors d’un semestre dédié à l’entrepreneuriat. "Certains établissements le proposent déjà, rappelle Frédérique Vidal. La création d’entreprise est une forme d’apprentissage, qui doit être reconnue et valorisée." La ministre se donne également "un an, comme pour le doctorat", afin d’obtenir l’inscription du diplôme d’étudiant entrepreneur (le D2E) au répertoire national des certifications professionnelles. "Cela permettra de certifier un socle de compétences reconnu par toutes les entreprises", explique-t-elle.
"LYOn est un très bon exemple"
À Lyon, Frédérique Vidal salue un travail "enthousiasmant, inspirant" : au niveau national, elle observe que parmi les 30 Pepite, "tous n’ont pas encore atteint ce niveau, cette dynamique". La hausse du budget de fonctionnement des pôles doit ainsi permettre à certains sites de lancer davantage de projets, précise le cabinet de la ministre à AEF info. "Lyon est un très bon exemple de ce qu’il faut faire : tous les Pepite doivent être incarnés par un lieu physique agréable, avec des personnels formés", décrit un conseiller.
Beelys "est un modèle : le pôle est accompagné par les collectivités, les entrepreneurs donnent de leur temps, c’est vraiment un projet du territoire", souligne Frédérique Vidal. "Dès son lancement, le soutien à l’entrepreneuriat étudiant a été un programme conçu comme stratégique et au niveau du site", confirme le président de l’Université de Lyon Khaled Bouabdallah (lire sur AEF info).
Chaque année, Beelys "informe 25 000 jeunes et sensibilise plus particulièrement 16 000 d’entre eux", explique son directeur Alain Asquin. Le Pepite de l’Université de Lyon s’appuie sur un réseau de 100 mentors, et son budget de d’1,4M€ est abondé à la fois par l’idex, la Région Auvergne-Rhône-Alpes, la métropole de Lyon et des entreprises mécènes. Cette année 310 jeunes du site ont accédé au statut d’étudiant-entrepreneur (sur 450 candidats) et 140 sont suivis dans l’incubateur. Alain Asquin précise que si "la moitié des étudiants accueillis dans l’incubateur ne créent pas leur propre entreprise, leurs talents sont très recherchés par les recruteurs".
Le directeur de Beelys "sera un ambassadeur [de l’entrepreneuriat étudiant] passionné et expérimenté", salue Frédérique Vidal, qui annonce sa future nomination en tant que délégué ministériel. Rappelant "la grande diversité des Pepite", Alain Asquin souhaite aller "vers une démarche qualité", en "stabilisant les contenus" proposés aux étudiants et en proposant une labellisation des pôles.
un plan pour sensibiliser tous les étudiants
Le plan "Esprit d’entreprendre" n’est pas "un catalogue, mais plutôt un cadre de réflexions et d’actions", assure la ministre. Il est organisé selon 8 mesures :
Cinq ans après le lancement du plan Pepite, une mission d’évaluation a été confiée en juin 2018 à Albert Meige, Cristelle Gillard et Philippe Perrey, qui ont formulé 18 recommandations (lire sur AEF info). Selon les auteurs, l’efficacité des 30 Pépite est "disparate, avec des résultats très variables". Malgré des constats positifs, "des faiblesses du dispositif national en fragilisent le développement", pointe le rapport : "L’insuffisance du portage politique du plan a affaibli sa gouvernance, qui s’apparente plus à un pilotage administratif duquel sont exclus les partenaires de l’écosystème entrepreneurial. Le statut national étudiant-entrepreneur n’est pas toujours connu des services universitaires et le diplôme étudiant entrepreneur n’est pas reconnu, faute d’inscription à l’inventaire de la Commission nationale de la certification professionnelle."
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :
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Cécilia Pandolfi,
journaliste