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Le chercheur Georges Fotinos et l’Igen Christophe Marsollier ont mis au point pour l’académie de Lyon des questionnaires sur la qualité de vie au travail (QVT) des personnels et la qualité de vie des élèves, pour une expérimentation lancée en 2018. Les collèges et lycées volontaires, répartis dans les 3 départements (Ain, Loire et Rhône) sont accompagnés par le rectorat, avec une aide à la conduite de projet et un plan de formation. Ce dispositif s’inscrit dans le projet stratégique de l’académie, présenté par la rectrice de Lyon Marie-Danièle Campion fin 2018 (lire sur AEF info).
Créer un statut de directeur est la "pierre angulaire" de l’évolution de l’organisation administrative de l’école aux yeux des directeurs et directrices, selon une enquête de la Casden publiée mardi 6 novembre 2018. Les auteurs - Georges Fotinos et José-Mario Horenstein - y analysent les 7 365 réponses de directeurs et directrices sur des questions relatives à l’organisation de l’école et aux conditions de travail. Ils soulignent que 84,11 % des répondants souhaitent que la "structure administrative de l’école évolue". L’enquête fait par ailleurs état d’une dégradation du moral des directeurs.
Il faut « instaurer une politique de gestion des ressources humaines à l'initiative des personnels de direction qui soit soutenue, aidée et relayée par les services académiques », écrivent Georges Fotinos, ancien chargé de mission à l'Igen, et José Mario Horenstein, psychiatre, dans leur étude « La qualité de vie au travail dans les lycées et collèges. Le 'burnout' des enseignants » à paraître le 20 novembre 2011. Cette enquête a été réalisée en mai-juin 2009 dans près de 400 lycées et collèges (1), auprès de 2 100 personnels. Elle a été menée en collaboration avec l'Esen, avec l'aide de la Casden/BP et le soutien des principaux syndicats des personnels de direction et d'enseignants (SNPDEN et SE-Unsa, Snes-FSU, Sgen-CFDT) (2). Le travail statistique a été effectué par Crane Rogers, ingénieur statisticien à l'université Claude-Bernard Lyon I, précisent les auteurs (3).
« D'après une enquête réalisée sur un échantillon de collèges dans trois pays, en France, 27 % des collégiens se disent non-impliqués dans la violence, 21 % se disent victimes, 15 % se disent agresseurs et 37 % se disent tantôt victimes tantôt agresseurs », déclare à AEF Danielle Zay, professeur émérite en Sciences de l'éducation à l'université Lille-III mercredi 26 octobre 2011. Elle rend compte de son intervention intitulée « Et si les élèves réglaient eux-mêmes leurs problèmes ? » lors d'une table-ronde sur les « Violences scolaires : constat, prévention et actions » aux côtés de Georges Fotinos, ancien chargé de mission à l'IGEN et Bernard Noly, directeur départemental des Francas du Rhône, à l'occasion des 10e rencontres nationales des professionnels et des élus de la jeunesse, les Neujpro, tenues à Vichy (Allier) du 12 au 14 octobre 2011.
« Mieux comprendre les drames » de la violence scolaire et « agir » : dans un texte adressé à AEF, Georges Fotinos, conseiller du président de la MGEN, ancien chargé de mission à l'Igen et auteur en 1996 d'un rapport sur la violence à l'école, propose de « développer chez le jeune lycéen le respect de l'autre, de la communauté éducative, des règles de vie citoyenne et d'apprendre à vivre ensemble ». La prévention de la violence pourrait alors aller de pair avec la promotion d'un engagement citoyen de l'élève reconnu dans son « livret de compétences ».