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Prime exceptionnelle défiscalisée, transformation du Cese, trajets domicile-travail… Quelques annonces du chef de l'État, lors de sa conférence de presse, concernent l’emploi ou les ressources humaines. Les organisations patronales et syndicales ont réagi plutôt fraîchement à ces propositions. Si certaines saluent la démarche d’Emmanuel Macron, les pistes avancées ne semblent globalement pas répondre aux attentes. Les syndicats demandaient davantage en faveur de l’emploi et du pouvoir d’achat. Le patronat regrette, lui, la fin de certaines niches fiscales bénéficiant aux entreprises.
Emmanuel Macron annonce, jeudi 25 avril 2019, "la répétition, cette année, de la prime exceptionnelle sans charges ni impôt", créée par la loi portant mesures d’urgence économiques et sociales en réponse au mouvement des gilets jaunes. On peut supposer que cela signifie que les employeurs pourront la verser en 2020, et non une deuxième fois en 2019. Par ailleurs, le chef de l’État écarte toute réforme de la durée légale du travail, rappelant que les partenaires sociaux ont le pouvoir de négocier sur le sujet dans les entreprises et les branches. Il déclare aussi n’être "pas favorable" à l’idée d’un nouveau jour férié travaillé, considérant que ce type de dispositif, déjà existant, "n’a pas très bien marché". Il considère néanmoins qu’il est nécessaire que les Français "travaillent davantage" tout au long de la vie, tout en balayant un report de l’âge légal de départ à la retraite.
"J’assume totalement d’abandonner cet objectif s’il n’est pas tenable", a répondu sans détour le président de la République lors de sa conférence de presse du 25 avril 2019, interrogé sur la capacité du gouvernement à atteindre comme programmé 120 000 suppressions de postes de fonctionnaires (50 000 au sein de l’État et 70 000 dans les collectivités territoriales) sur le quinquennat. Une annonce à la fois symbolique, tant elle avait, dès 2017, braqué les syndicats de la fonction publique, mais également peu surprenante. En effet, "seulement" 5 764 postes ont été supprimés au total dans les budgets 2018 et 2019, ce qui impliquait de réduire de plus 114 000 les effectifs publics sur 2020-2022. Un objectif peu réaliste, même si le gouvernement tablait sur 60 000 à 70 000 départs à la retraite en 2019, et si le Premier ministre avait évoqué la possible suppression de 10 000 postes en 2020.
Lorsqu’une substance toxique est utilisée illégalement par un employeur, les salariés qui y ont été exposés peuvent obtenir une indemnisation réparant l’atteinte à leur dignité, distincte de celle qui répare leur préjudice d’anxiété. C’est ce que retient la Cour de cassation dans un arrêt du 8 février 2023 qui figurera au rapport annuel. L’affaire concerne un site de Rhône Poulenc chimie, devenu Rhodia opérations, qui avait continué à utiliser de l’amiante illégalement entre 2002 et 2005.