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S’ils concèdent que les annonces sur l’éducation faites par Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse du 25 avril 2019 "vont dans le bon sens", le Snuipp-FSU, le SE-Unsa et la FCPE s’interrogent sur les modalités de mise en œuvre. Les deux syndicats demandent "des dotations spécifiques" pour limiter à 24 le nombre d’élèves par classe de la grande section au CE1 et dédoubler les grandes sections en éducation prioritaire. Pour le Snuipp-FSU, ces mesures nécessitent en effet de créer plus de 10 000 postes. La FCPE s’interroge aussi sur l’aménagement du bâti scolaire.
"J’assume totalement d’abandonner cet objectif s’il n’est pas tenable", a répondu sans détour le président de la République lors de sa conférence de presse du 25 avril 2019, interrogé sur la capacité du gouvernement à atteindre comme programmé 120 000 suppressions de postes de fonctionnaires (50 000 au sein de l’État et 70 000 dans les collectivités territoriales) sur le quinquennat. Une annonce à la fois symbolique, tant elle avait, dès 2017, braqué les syndicats de la fonction publique, mais également peu surprenante. En effet, "seulement" 5 764 postes ont été supprimés au total dans les budgets 2018 et 2019, ce qui impliquait de réduire de plus 114 000 les effectifs publics sur 2020-2022. Un objectif peu réaliste, même si le gouvernement tablait sur 60 000 à 70 000 départs à la retraite en 2019, et si le Premier ministre avait évoqué la possible suppression de 10 000 postes en 2020.