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Trois quarts des Français s’opposent à une baisse des prestations, "même en échange d’une baisse de leurs impôts ou cotisations", souligne la Drees dans un baromètre d’opinion (1), réalisé entre le 15 octobre et le 1er décembre 2018, et paru le 18 avril 2019. Plus généralement, la perception qu’ont les Français de leur situation se dégrade, avec comme préoccupations majeures le niveau de salaire et de chômage, l’avenir du système de retraite, l’accès et la qualité des soins.
Dans l’édition 2018 de "France, portrait social" publiée mardi 20 novembre, l’Insee consacre un dossier à l’impact des mesures sociales et fiscales intervenues depuis la crise. Il ressort que les réformes menées entre 2008 et 2016 ont pesé sur le revenu des ménages mais ont renforcé le rôle d’amortisseur social du système. Celles mises en œuvre en 2017 "ont eu un impact quasi nul sur les inégalités de niveau de vie". Les 10 % de Français les plus modestes bénéficient de certaines mesures (Garantie jeunes, revalorisation du RSA, etc.) mais sont pénalisées par la baisse des allocations logement.
Dans un nouvel article de la série Études & Résultats, la Drees analyse les implications du concept de dépenses "pré-engagées" sur le niveau de vie des ménages français. Partant de l’idée que certaines dépenses - telles que le logement ou la couverture santé - sont des dépenses incompressibles sur lesquelles un ménage n’a que peu de marge de manœuvre, la Drees élabore un "revenu arbitral" retranché de ces dépenses, pour mieux mesurer la marge de manœuvre réelle dont disposent les ménages. En partant de ce revenu arbitral, la direction relève que les écarts de niveau de vie s’accroissent alors entre les ménages, et que le taux de pauvreté s’élève à près de 22 %.