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Selon Christian Estrosi, maire (LR) de Nice, "la pérennisation de l’enseignement des langues régionales est remise en question" par la réforme du lycée et du baccalauréat. Il en veut pour preuve la situation dans l’académie : "A ce jour, aucun lycée de l’académie de Nice n’envisage d’ouvrir l’enseignement de spécialité 'langues régionales', tout comme aucun lycée n’envisage de proposer la langue régionale en langue vivante B, alors que la réforme le permet", écrit-il dans un communiqué, lundi 1er avril 2019. Aussi Christian Estrosi "décide de saisir le gouvernement et le recteur".
Un projet d’arrêté, qui a été examiné en CSL le 23 janvier 2019 et le sera en CSE le 6 février, modifie l’arrêté du 16 juillet 2018 relatif à l’organisation et aux volumes horaires des enseignements du cycle terminal des lycées, sanctionnés par le baccalauréat général. Il remplace, dans l’annexe précisant les enseignements de spécialité, les mots "Langues, littératures et cultures étrangères" par "Langues, littératures et cultures étrangères et régionales". Concrètement, cette modification signifie que les élèves pourront choisir une langue régionale comme un de leur 3 (en première) ou 2 (en terminale) enseignements de spécialité.
L’occitan et le breton, présents en 2018, ne figureront pas à la session 2019 du concours d’agrégation de langues régionales, selon un communiqué de la Felco, association d’enseignants d’occitan de l’enseignement public, publié le 14 juillet 2018. Le corse est en revanche maintenu. La liste comporte aussi le basque et le catalan. Après "le scandale du poste unique à la session 2018", la Felco y voit la preuve du "mépris" du ministère à l’égard des candidats malheureux de 2018, des formateurs et des universités de Toulouse et Montpellier. Elle demande au ministre de revenir sur sa décision et sollicite le soutien des parlementaires. "Les universitaires du jury de l’agrégation de langues de France avaient signé une motion demandant que toutes les langues soient concernées par la session 2019", la section 73 du CNU ayant "demandé la même chose", rappelle la Felco.