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"Il est important aujourd’hui, après le grand débat, de ne pas rester spectateurs et de nous faire entendre du gouvernement et des employeurs", explique Yves Veyrier, secrétaire général de FO, en tête de la manifestation parisienne du mardi 19 mars 2019, organisée par la CGT, FO, la FSU, Solidaires et des organisations étudiantes. Salaires, fiscalité, retraites ou encore avenir de la fonction publique figuraient parmi les revendications d’une mobilisation qui a réuni "plus de 350 000 manifestants dans toute la France", d’après la CGT qui salue là un "succès".
Réunies en intersyndicale, mercredi 13 février 2019, la CGT, FO, Solidaires, l’Unef et l’UNL "appellent à l’élargissement et l’amplification de la mobilisation sociale". "Il s’agit de gagner l’augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux, l’égalité femmes hommes et un véritable droit à l’éducation et à la formation. Il s’agit aussi de renforcer notre protection sociale et notre système solidaire de retraite par répartition. Il s’agit enfin de répondre aux enjeux climatiques et environnementaux, tout en développant des emplois de qualité…", avancent les organisations syndicales. Dans ce cadre, elles "appellent à une puissante journée d’action, de mobilisations et de grève le 19 mars !"
"L’urgence sociale demeure. Elle demande une véritable réponse tant du gouvernement que des employeurs", estime le bureau confédéral de Force ouvrière, lundi 11 février 2019. "À l’évidence, pour être entendus tant du gouvernement que du patronat, nous devons être en mesure de réagir sur le terrain de l’action syndicale. Nous devons convaincre les salariés, public et privé, de s’arrêter ensemble le même jour pour dire : Stop, on ne peut plus subir. Nous voulons être entendus. Tel est le sens d’une action de grève interprofessionnelle", poursuit l’organisation dans la droite ligne de sa résolution du congrès de Lille, en avril dernier (lire sur AEF info). Et d’ajouter que c’est ce que FO portera "dans le cadre de ses contacts à venir avec les autres organisations syndicales". Le 5 février, la CGT, rejointe par la FSU et Solidaires, a organisé une journée de mobilisation (lire sur AEF info).
"Ce 9 octobre a été une belle preuve que les salariés, jeunes, demandeurs d’emploi et retraités ne veulent pas de cette politique creusant les inégalités", assure la CGT, à l’issue de la nouvelle journée de mobilisation organisée avec FO, Solidaires et des organisations de jeunesse. Les organisateurs estiment à 300 000, le nombre de manifestants sur l’ensemble du territoire ; sur Paris, les décomptes divergent largement entre la préfecture de police qui compte 11 500 participants et la CGT qui annonce 50 000 personnes. "L’objectif de cette journée est de démontrer que la contestation sociale est toujours présente et que des alternatives sociales sont possibles. Le gouvernement et le MEDEF doivent entendre et répondre à ces attentes qui s’expriment dans tous les secteurs pour le progrès social", ajoute la CGT qui souhaite renforcer la "dynamique unitaire" du mouvement.