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Dans un courrier adressé à Jean-Michel Blanquer, 6 syndicats enseignants lui demandent de "retirer la menace de 'faute professionnelle' et de retrouver rapidement le chemin du dialogue", le 15 mars 2019. Elles font référence à un courrier adressé aux Dasen et recteurs le 8 mars dans lequel le DGRH évoque une "faute professionnelle" de la part des enseignants qui ont refusé de faire passer les évaluations nationales de CP, CE1 et 6e (lire sur AEF info). Snuipp-FSU, SE-Unsa, Snudi-FO, Sgen-CFDT, SUD-Éducation et CGT Éduc’action demandent au ministre "ne pas provoquer une rupture définitive entre la rue de Grenelle et les professeurs". Pour eux, le choix de ne pas faire passer ces évaluations relève de la "liberté pédagogique" des équipes et "est une formidable occasion de travailler à un dialogue pour faire remonter les besoins et valoriser le travail des enseignants".
Dans un communiqué du 14 janvier 2019, le Snuipp-FSU, le SE-Unsa, le Sgen-CFDT, Snudi-FO, la CGT Educ-Action et Sud-Education demandent "l’abandon du protocole" des évaluations de CP et CE1 prévues du 21 janvier au 1er février 2019. Selon ces organisations, qui ont écrit au ministre, cette phase "se révèle tout aussi inadaptée que celle de septembre, tant pour certaines consignes de passation que pour certains contenus." En septembre, le Snuipp avait appelé à ne pas les faire passer (lire sur AEF). Les syndicats ajoutent qu’il est "difficile de savoir si elles ont pour but d’évaluer le système et de permettre au ministère d’imposer des pratiques pédagogiques ou si elles ont pour but d’aider les élèves et les enseignants." Ils déplorent la "médiatisation des résultats de la 1re phase" avant que les professeurs aient accès aux résultats".
"Le dévoilement du contenu des tests des CP et CE1 est très inquiétant", juge le Snuipp dans un communiqué, jeudi 13 septembre 2018, alors que les "livrets d’évaluation" arrivent dans les écoles. Estimant que ces tests, "mal conçus", vont "irrémédiablement mettre les élèves en difficulté", le syndicat des enseignants du premier degré appelle les professeurs des écoles à "ne pas les faire passer dans l’immédiat" et demande "un moratoire" au ministère.