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Mercredi 13 mars 2019, les huit organisations patronales signataires de l’accord constitutif de l’Opco Santé ont de nouveau appelé le gouvernement à engager son agrément. De son côté, la CGT évoque une entrave à la liberté de négocier et menace de porter le contentieux devant la justice à l’échelle fédérale et très certainement confédérale. Seulement, même si la ministre du Travail n’a pas évoqué nominativement une fusion avec l’Opco Cohésion sociale, les jeux semblent faits, car à l’occasion des Rendez-vous de Grenelle jeudi 14 mars, Muriel Pénicaud a confirmé qu’il y aurait bien dix Opco.
"Nous ne pouvons accepter que l’accès à son conseil d’administration soit réservé aux seules organisations syndicales ayant reçu 8 % des voix en moyenne sur le périmètre global 'tous collèges confondus' au mépris de la représentativité légale et, au surplus, de l’aspect catégoriel prévu par la loi", souligne la fédération CFE-CGC Santé social, qui a annoncé le 8 janvier 2018 qu’elle s’opposait à l’accord constitutif de l’Opco Santé. "Ce barrage évince de la gestion de l’Opco plus de la moitié des organisations syndicales représentatives des branches de son périmètre, privant celui-ci de la diversité indispensable au fonctionnement d’un organisme paritaire interbranches et l’affectant dans sa constitution d’une carence démocratique majeure." Après FO et la CGT, il s'agit donc de la troisième organisation syndicale qui fait valoir son droit d’opposition à la constitution de cet Opco.