En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
La CGT appelle à la grève les personnels des cantines des écoles marseillaises pour réclamer des embauches supplémentaires et obtenir la reconnaissance de la pénibilité du métier. L’organisation syndicale a déposé un préavis reconductible pour les 1er et 5 mars 2019. La CGT est pour l’heure le seul syndicat à reprendre un mouvement très suivi en décembre 2018, avec le soutien, alors, de FO et la FSU. Dans un tract publié début février, FO juge positives les mesures obtenues, parmi lesquelles "un vrai planning de recrutements". Insuffisant, rétorque la CGT, qui réclame notamment le rétablissement d’un "corps de 400 agents volants, soit même pas un agent par école", supprimé en 2012, et des contrats à temps complet pour les agents de service intercantine.
"Le gouvernement remet au Parlement, avant le 30 septembre 2019, un rapport sur l’état du bâti des écoles maternelles et élémentaires à Marseille", indique un article additionnel au projet de loi sur l’école adopté le 16 février 2019 à l’Assemblée nationale. "Il me semble indispensable de faire un état des lieux du bâti des écoles à Marseille. L’État doit restaurer la confiance des Marseillais dans l’école de la République", a expliqué l’auteure de cet amendement Cathy Racon-Bouzon (LREM, Bouches-du-Rhône). Le ministre, qui a soutenu cette mesure "parce que la situation le justifie", a souligné que le MEN venait de créer "une cellule sur le bâti scolaire, de façon à disposer d’une expertise qui viendra en appui aux collectivités". Il souligne que le ministère ne peut "pas aller jusqu’à se substituer aux collectivités locales" mais peut "jouer un rôle de conseil".
Comme elle l’avait annoncé à la rentrée 2018 (lire sur AEF info), la mairie de Montpellier a mis en place des barquettes bio compostables en cellulose dans les cantines depuis le 11 février 2019. La collectivité devance donc la future interdiction de l’usage du plastique dans la restauration collective en 2022 inscrite dans la loi du 26 mai 2018. "La 1re raison de la mise en place de ce dispositif est de préserver la santé des enfants car il limite le risque d’exposition aux perturbateurs endocriniens", explique Marie Santarelli, adjointe déléguée à l’alimentation durable de la mairie de Montpellier, le 12 février 2019. Ce changement de barquettes représente un coût de 60 000 € par an. À Montpellier, la restauration scolaire propose 15 % de produits bio et 35 % de produits durables. Plus de 13 600 élèves déjeunent chaque jour à la cantine.