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Jean-Luc Moudenc, maire (LR) de Toulouse et Georges Méric, président (PS) du département de la Haute-Garonne ont envoyé un courrier à Jean-Michel Blanquer pour le premier et à Édouard Philippe pour le second, leur demandant de préserver l’enseignement de l’occitan, dans le cadre de la réforme du lycée. Carole Delga, présidente (PS) du conseil régional Occitanie avait également exprimé ses craintes récemment (lire sur AEF info). De son côté, la rectrice Anne Bisagni-Faure "réaffirme l’engagement de l’académie de Toulouse dans l’enseignement de l’occitan".
Un projet d’arrêté, qui a été examiné en CSL le 23 janvier 2019 et le sera en CSE le 6 février, modifie l’arrêté du 16 juillet 2018 relatif à l’organisation et aux volumes horaires des enseignements du cycle terminal des lycées, sanctionnés par le baccalauréat général. Il remplace, dans l’annexe précisant les enseignements de spécialité, les mots "Langues, littératures et cultures étrangères" par "Langues, littératures et cultures étrangères et régionales". Concrètement, cette modification signifie que les élèves pourront choisir une langue régionale comme un de leur 3 (en première) ou 2 (en terminale) enseignements de spécialité.
L’occitan et le breton, présents en 2018, ne figureront pas à la session 2019 du concours d’agrégation de langues régionales, selon un communiqué de la Felco, association d’enseignants d’occitan de l’enseignement public, publié le 14 juillet 2018. Le corse est en revanche maintenu. La liste comporte aussi le basque et le catalan. Après "le scandale du poste unique à la session 2018", la Felco y voit la preuve du "mépris" du ministère à l’égard des candidats malheureux de 2018, des formateurs et des universités de Toulouse et Montpellier. Elle demande au ministre de revenir sur sa décision et sollicite le soutien des parlementaires. "Les universitaires du jury de l’agrégation de langues de France avaient signé une motion demandant que toutes les langues soient concernées par la session 2019", la section 73 du CNU ayant "demandé la même chose", rappelle la Felco.
Le Conseil d'État confirme le 22 mars 2023 l’annulation de l’homologation du document unilatéral relatif au plan de sauvegarde de l’emploi de l’Afpa, au motif que l’administration n’a pas vérifié le respect, par l’employeur, de ses obligations en matière de prévention des risques pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs. Les hauts magistrats précisent à cette occasion l’étendue du contrôle par l’administration, à l’occasion de l’examen d’un PSE, du respect, par l’employeur, de ses obligations en matière de prévention des risques psychosociaux.