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"Les syndicats de salariés de la branche des entreprises de prévention et de sécurité sont opposés à la création d’un CQP de branche d’agent de sécurité armé", indique Alain Bouteloux, mercredi 30 janvier 2019. Le secrétaire fédéral de la Feets-FO s’exprimait lors d’un colloque organisé par l’AFDSD et l’université Paris-V (Descartes) à Malakoff. "L’État devra prendre ses responsabilités quant à la certification des titres qui seront déposés par les centres de formation", ajoute-t-il en écho aux craintes émises par le délégué aux coopérations de sécurité en novembre 2018 (lire sur AEF info).
"Vouloir associer les agents de sécurité privée à un effort de sécurité nationale, c’est aussi leur apporter des garanties nationales", déclare Pascal Pech, jeudi 31 janvier 2019. Le président du Snes évoquait la mise en œuvre de l’armement des agents de sécurité lors de la cérémonie de vœux de l’organisation. "Il paraît complètement anormal qu’aucune circonstance aggravante ne soit retenue en cas d’agression contre nos salariés", précise le dirigeant, appelant à la création d’une "protection juridique pour les agents" dans le cadre du "continuum de sécurité".
"Il me semble que la branche n’est pas tout à fait en ordre de marche pour produire un CQP pour les activités nouvelles d’agent de sécurité armé." C’est ce que déplore Philip Alloncle, vendredi 23 novembre 2018, lors d’une "journée professionnelle" organisée par l’Unafos. Le délégué ministériel aux coopérations de sécurité redoute une volonté du secteur de la surveillance humaine "de ne pas accompagner le mouvement". Il appelle le secteur "à s’emparer de ce sujet, pour faire en sorte que cette activité de niche devienne une activité vitrine, avec une formation prise en charge par la branche."
Les arrêtés précisant les modalités d’application du décret du 29 décembre 2017 relatif à l’armement des agents de sécurité privée sont "en phase de signature" après une phase de consultation des organisations professionnelles. C’est ce qu’indique le délégué ministériel aux coopérations de sécurité, Philip Alloncle, lors du 26e congrès du Snes qui se tient à Lyon jusqu’au vendredi 22 juin 2018. Le préfet, mais aussi Valérie Derouet, présidente du collège du Cnaps, et Pascal Pech, président du Snes, reviennent par ailleurs sur les évolutions en cours de la profession.
"Nous aurons une exigence forte sur le niveau des formateurs des agents de surveillance armés", déclare Philip Alloncle, vendredi 6 avril 2018. Le délégué aux coopérations de sécurité s’exprimait lors d’une journée professionnelle organisée à Paris par l’Unafos (Union nationale des acteurs de formation en sécurité). "Par prudence, nous souhaiterions que les instructeurs soient soumis aux exigences très fortes de nos formateurs de police et de gendarmerie, pour que demain ils puissent former eux-mêmes des personnels du secteur privé", précise Philip Alloncle. Il évoque par ailleurs la formation continue des agents de sécurité privée. Le président du Snes, Pascal Pech, appelle de son côté à une "remise à plat du dispositif de formation" dans le domaine de la surveillance humaine, et propose de raisonner par "socles de compétences".
"Non à l’armement des agents de sécurité privée !" C’est le titre d’une pétition lancée par la fédération des commerces et des services de la CGT, jeudi 1er mars 2018. Dans ce texte adressé au président de la République, Emmanuel Macron, et au ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, le premier syndicat représentatif des salariés pour la branche des entreprises de prévention et de sécurité dénonce le décret du 29 décembre 2017 "relatif à l’exercice de certaines activités privées de sécurité avec le port d’une arme". La CGT estime que l’armement des agents de sécurité "est incompatible avec le statut de ces travailleurs" et affirme que "les agents de sécurité n’ont pas à se substituer aux forces de l’ordre". Jeudi 15 mars 2018, la pétition comptait près de 160 signatures.