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Le projet de réforme du lycée et du baccalauréat "fait courir de réels dangers à l’enseignement du breton et du gallo", écrit la région Bretagne, dans un communiqué daté du 6 février 2019. Avec les représentants des fédérations de parents d’élèves de l’enseignement bilingue et du réseau Diwan, la collectivité "tire le signal d’alarme", estimant que "les dispositions connues à ce jour de cette réforme conduiraient à une concurrence entre langues régionales et langues étrangères dans l’enseignement en 1re et terminale, et lors du passage de l’examen".
Un projet d’arrêté, qui a été examiné en CSL le 23 janvier 2019 et le sera en CSE le 6 février, modifie l’arrêté du 16 juillet 2018 relatif à l’organisation et aux volumes horaires des enseignements du cycle terminal des lycées, sanctionnés par le baccalauréat général. Il remplace, dans l’annexe précisant les enseignements de spécialité, les mots "Langues, littératures et cultures étrangères" par "Langues, littératures et cultures étrangères et régionales". Concrètement, cette modification signifie que les élèves pourront choisir une langue régionale comme un de leur 3 (en première) ou 2 (en terminale) enseignements de spécialité.
L’occitan et le breton, présents en 2018, ne figureront pas à la session 2019 du concours d’agrégation de langues régionales, selon un communiqué de la Felco, association d’enseignants d’occitan de l’enseignement public, publié le 14 juillet 2018. Le corse est en revanche maintenu. La liste comporte aussi le basque et le catalan. Après "le scandale du poste unique à la session 2018", la Felco y voit la preuve du "mépris" du ministère à l’égard des candidats malheureux de 2018, des formateurs et des universités de Toulouse et Montpellier. Elle demande au ministre de revenir sur sa décision et sollicite le soutien des parlementaires. "Les universitaires du jury de l’agrégation de langues de France avaient signé une motion demandant que toutes les langues soient concernées par la session 2019", la section 73 du CNU ayant "demandé la même chose", rappelle la Felco.