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"L’ensemble des acteurs de la recherche seront associés à la réflexion qui va s’engager, qui portera non seulement sur les investissements financiers qui sont nécessaires, mais également sur les évolutions qui peuvent permettre de consolider l’assise de notre système de recherche", déclare Frédérique Vidal, ministre de l’ESRI, dans un entretien à AEF info le 1er février 2019 (1), alors que le Premier ministre a annoncé un travail sur une loi de programmation pour la recherche pour 2020 (lire sur AEF info). Elle sera construite "dans le dialogue et de manière ouverte", à partir de trois groupes de travail qui refléteront la mixité du système français. Cette réflexion doit être "l’occasion de dépasser [les] oppositions et d’affirmer une ambition et une stratégie commune". Elle souligne que "les précédentes lois de programmation ont correspondu à des périodes où la recherche a progressé".
Le Snesup, le SNCS et le Snasub, trois syndicats affiliés à la FSU, "demandent une augmentation de 3 Md€ du budget de l’ESR" et un "plan pluriannuel pour l'emploi scientifique" de "6 000 emplois par an pendant dix ans", lors du Cneser du mardi 15 janvier 2019. Pour "financer immédiatement ce plan pluriannuel, ils suggèrent une "redistribution de 7 % du CIR par an et 70 % sur dix ans des montants actuels du CIR". "L’emploi est de plus en plus en diminution. C’est vrai pour les emplois de chercheurs mais encore plus vrai pour les emplois de soutien à la recherche", abonde la CGT.
En rendant compte du vote de son budget initial pour 2019 en conseil d’administration le 13 décembre 2018, le CNRS revient sur sa politique indemnitaire, dans sa lettre d’information CNRS Hebdo du 20 décembre 2018. "Concernant les chercheurs et chercheuses, le CNRS souhaite ouvrir le chantier 'indemnitaire' en 2019 auprès du ministère" de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, annonce-t-il. "L’objectif poursuivi doit être de rendre plus attractives les carrières des scientifiques et de rapprocher leur niveau de primes de celui des autres cadres de la fonction publique." Le niveau des primes consenties aux chercheurs par rapport aux primes des autres fonctionnaires est régulièrement dénoncé comme "ridicule", "scandaleusement bas" ou encore "de misère" par plusieurs syndicats, dont le SNCS-FSU, le SNTRS-CGT et le Sgen-CFDT (lire sur AEF info ici, ici et ici)