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Les entreprises d’insertion touchent des aides publiques mais "elles ne compensent que partiellement les surcoûts engendrés par la mission d’insertion", explique Mathilde Didier (Dares). Elle présente jeudi 31 janvier 2019 les conclusions de son étude sur les résultats économiques des entreprises d’insertion. "À secteur et tailles identiques", ces entreprises ont "toujours moins de chances d’être rentable qu’une entreprise classique", précise-t-elle. Les aides reçues ne constituent donc pas "un avantage économique".
"Si une majorité de parcours se caractérise par une exclusion durable du marché du travail 'classique' avant et après l’IAE, le passage par le dispositif semble, pour d’autres, infléchir la trajectoire d’emploi", révèle un document d’études de la Dares, publié en janvier 2019. Parmi les "trajectoires-types", les plus âgés voient l’IAE comme "un ultime moyen de se maintenir durablement en emploi". Les femmes reprennent, plus souvent, un CDI à temps partiel. L’étude met en avant des "parcours différenciés" selon les caractéristiques des individus, mais aussi de l’emploi occupé et du territoire.