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"Le régime indemnitaire des chercheurs est sans doute le plus vétuste, le plus bas et le plus mal distribué de la catégorie A+ de la fonction publique de l’État." Tel est le constat que dresse le CNRS dans une note sur le régime indemnitaire de ses chercheurs, datée de fin octobre 2018, qu’AEF s’est procurée. Au-delà de l’état des lieux chiffré, l’organisme de recherche étudie deux scénarios pour revoir le régime indemnitaire de ses chercheurs. Celui qui lui paraît le plus réaliste consisterait à "viser l’adhésion des corps de chercheurs du CNRS au Rifseep au 1er janvier 2020".
En rendant compte du vote de son budget initial pour 2019 en conseil d’administration le 13 décembre 2018, le CNRS revient sur sa politique indemnitaire, dans sa lettre d’information CNRS Hebdo du 20 décembre 2018. "Concernant les chercheurs et chercheuses, le CNRS souhaite ouvrir le chantier 'indemnitaire' en 2019 auprès du ministère" de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, annonce-t-il. "L’objectif poursuivi doit être de rendre plus attractives les carrières des scientifiques et de rapprocher leur niveau de primes de celui des autres cadres de la fonction publique." Le niveau des primes consenties aux chercheurs par rapport aux primes des autres fonctionnaires est régulièrement dénoncé comme "ridicule", "scandaleusement bas" ou encore "de misère" par plusieurs syndicats, dont le SNCS-FSU, le SNTRS-CGT et le Sgen-CFDT (lire sur AEF info ici, ici et ici)