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"36 000 victimes ont été suivies par le dispositif national d’assistance aux victimes de cybermalveillance depuis 2017, dont 29 000 en 2018", salue Laurent Nunez, jeudi 24 janvier 2019. Le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur s’exprimait depuis les locaux du groupement d’intérêt public Acyma, qui pilote la plateforme d’assistance. Il souligne l’importance de la proximité avec les particuliers victimes d’arnaques en ligne, et souligne l’action du gouvernement en faveur d’une "police de sécurité du quotidien en mode cyber".
"Il est très clair que certains cyberattaquants préparent des conflits futurs et sont en train positionner des charges afin d’être prêts à répondre si leurs autorités leur en donnaient l’ordre", prévient Guillaume Poupard, mardi 22 janvier 2019. Le directeur général de l’Anssi s’exprimait lors du FIC 2019. Ces attaquants "entrent dans des systèmes sans chercher d’effets immédiats", précise le responsable, selon lequel ces manœuvres proviennent de "services avec des moyens techniques et financiers importants". Il évoque en outre les prochaines évolutions quant à la détection des cyberattaques.
Trouver un accord sur le retrait des contenus à caractère terroriste en ligne, garantir la sécurité des infrastructures numériques stratégiques critiques, améliorer les modalités de détection et de démenti des campagnes de désinformation. Telles sont les "trois priorités" de l’Union européenne en matière de cybersécurité "pour l’année à venir et au-delà", indique Julian King lors de la première journée du FIC, mardi 22 janvier 2019 à Lille. Le commissaire européen chargé de l’Union de la sécurité évoque également l’accès des services judiciaires aux preuves électroniques.
Le groupement d’intérêt public Acyma, qui pilote le dispositif national d’assistance aux victimes de cybermalveillance, annonce l’arrivée de quatorze nouveaux partenaires en son sein, lundi 27 novembre 2017. Plusieurs grandes entreprises rejoignent le groupement, dont La Poste, Microsoft France, Bouygues Telecom ou encore Orange cyberdéfense, ainsi que des associations, parmi lesquelles le Clusif ou la fédération France victimes (ex-Inavem). Outre les différents services de l’État chargés de la lutte contre la cybercriminalité et l’aide aux victimes, le dispositif national compte désormais 23 membres. La structure juridique du groupement d’intérêt public "permet l’implication opérationnelle et financière d’acteurs publics et privés", rappelle Acyma.