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Le juge des référés du tribunal administratif de Paris rejette, dans une ordonnance du vendredi 25 janvier 2019, la demande d’interdiction du lanceur de balles de défense par la CGT. Le syndicat soutenait une telle interdiction dans la capitale dès l'"acte XI" des "gilets jaunes", samedi 26 janvier 2019. Le juge considère qu’en donnant des instructions sur l’usage des LBD et qu’en l’absence de tir lors de la précédente manifestation, le préfet de police n’a pas porté d'"atteinte grave et manifestement illégale" au droit au respect de la vie ou à la liberté de manifester.
"Je vous demande de doter, dans toute la mesure du possible, les policiers porteurs du lanceur de balles de défense d’une caméra-piéton", écrit Éric Morvan dans un "télégramme" adressé aux responsables de la police nationale, mercredi 23 janvier 2019. Cette instruction du DGPN, applicable à compter de l'"actes XI" des "gilets jaunes", samedi 26 janvier 2019, fait suite aux annonces de Christophe Castaner, interpellé par plusieurs députés de la commission des Lois, mardi 22 janvier 2019, sur les nombreuses blessures attribuées à des tirs de LBD.
Les députés du groupe La France insoumise ont déposé, vendredi 18 janvier 2019, une proposition de loi visant à interdire l’usage des lanceurs de balles de défense et des grenades lacrymogènes instantanées de type F4 par les forces de sécurité intérieure. L’utilisation de ces armes a causé, selon les élus, près de 3 000 blessés depuis le début de la mobilisation des "gilets jaunes". De son côté, le député Ugo Bernalicis (LFI, Nord) annonce avoir déposé plainte contre le ministre de l'Intérieur pour entrave à la liberté de manifester.