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Un projet d’arrêté, qui a été examiné en CSL le 23 janvier 2019 et le sera en CSE le 6 février, modifie l’arrêté du 16 juillet 2018 relatif à l’organisation et aux volumes horaires des enseignements du cycle terminal des lycées, sanctionnés par le baccalauréat général. Il remplace, dans l’annexe précisant les enseignements de spécialité, les mots "Langues, littératures et cultures étrangères" par "Langues, littératures et cultures étrangères et régionales". Concrètement, cette modification signifie que les élèves pourront choisir une langue régionale comme un de leur 3 (en première) ou 2 (en terminale) enseignements de spécialité.
Un plan régional "pour la sauvegarde et la valorisation de la langue normande" devrait prochainement voir le jour, a annoncé le président de la région Normandie Hervé Morin le 19 janvier 2019. Il souhaite en particulier que cet enseignement "soit réintroduit dans les écoles primaires, qu’il y ait une option normand dans les collèges, les lycées". Le normand, langue romane principalement issue du latin avec quelques termes saxons et vikings, représente aujourd’hui environ 30 000 locuteurs ce qui en fait "une des principales langues d’oïl, classée parmi les langues 'sérieusement en danger' par l’Unesco", signale le conseil régional. Langue officielle de la cour d’Angleterre jusqu’au milieu du XIVe siècle, le normand a donné "une bonne partie" du vocabulaire actuel en anglais en est issu comme cat, chair, candel, garden, can, fork, etc.