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Le conseil départemental des Alpes-Maritimes va conclure avec le conseil régional Paca un partenariat pour "la formation, l’insertion professionnelle et le retour à l’emploi des bénéficiaires du RSA". La collectivité vise "150 à 200 entrées en formation par an", de 2019 à 2021. "Cela peut paraître faible, sur un volume total de 26 000 allocataires", reconnaît Christophe Paquette, directeur de l’insertion, joint par AEF info lundi 21 janvier 2019. "Mais c’est un premier pas pour apprendre à mieux nous connaître, mieux articuler nos interventions pour atteindre un retour à l’emploi durable."
Le conseil départemental des Alpes-Maritimes déploie progressivement un "dossier unique d’insertion" (DUI), un outil numérique qui dématérialise le circuit d’accompagnement des allocataires du RSA. Lancé en janvier 2016, il est actuellement utilisé par 33 structures et couvrira l’ensemble du département d’ici la fin de l’année, selon la collectivité. Cet outil vise à "faciliter le travail des référents", "réduire certains coûts et accélérer le déclenchement des actions d’insertion". À l’occasion du lancement officiel du dispositif, vendredi 30 septembre 2016, le département espère renouer avec "une augmentation du taux de sortie du RSA [à un an], de cinq points supplémentaires", qui "représentera une économie évaluée à plus de 5 M€ chaque année, à laquelle s’ajouteront les économies liées à la suppression de plus de 30 000 courriers par an", explique-t-il.
Le conseil général des Alpes-Maritimes lance un nouveau « plan départemental emploi-insertion » pour que « plus de 50 % des nouveaux entrants au RSA chaque année [sortent] du dispositif en moins d'un an ». La collectivité pense y parvenir notamment grâce à « une orientation rapide vers l'emploi » qui reposera sur « une plus grande rapidité de prise en charge », « une orientation immédiate vers les bons référents » et « un ciblage des actions d'insertion les mieux adaptées à la situation des bénéficiaires ». Une enveloppe de 11,2 millions d'euros a été affectée à ce plan dans le cadre du budget primitif 2014, adopté le 31 janvier 2014. Deux autres leviers seront activés : « le développement des actions vers les entreprises » et « des réponses aux besoins préalables à la reprise d'activité ».