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Alors que "la mobilisation des 'stylos rouges' (lire sur AEF info) a fait émerger une profonde colère", 7 organisations syndicales de l’enseignement privé (Fep-CFDT, Snec-CFTC, CGT Enseignement Privé, SN-FO-EP, Spelc, Sundep-Solidaires, Synep-CFE-CGC) "réaffirment leurs revendications", dans un communiqué du 17 janvier 2019. Elles se disent ainsi "attentives à cette colère". Parmi leurs revendications : "la revalorisation immédiate des salaires, le refus d’une deuxième heure supplémentaire imposée (lire sur AEF info), une amélioration des conditions de travail, l’équité de traitement entre les enseignant(e)s du premier degré et du second degré, un nouveau plan de titularisation des emplois précaires, l’arrêt des réformes en cours qui entraînent des pertes d’emplois". Les syndicats demandent à être "reçus en urgence" par le ministre de l’Éducation nationale et le ministre de l’Agriculture.
Les organisations lycéennes UNL et Fidl et syndicales CGT Éduc’action, Snes-FSU, Snep-FSU, Snuep-FSU, Snetap-FSU, Sud Éducation, SNCL-FAEN, CGT-AGRI et SIES appellent "à une journée nationale d’actions le 17 janvier afin de construire une grève massive le 24 janvier". Elles demandent "le retrait de la réforme des lycées, du baccalauréat et de Parcoursup, l’abandon du projet de SNU, l’arrêt des suppressions de postes, l’augmentation des salaires".
Les organisations estiment qu’il "se dégage une cartographie profondément inégalitaire de l’offre de formation" au lycée. Elles expliquent aussi que "la réduction des horaires d’enseignement général dans l’enseignement professionnel pénalisera les élèves". En outre, elles protestent contre "les suppressions de postes dans le 2nd degré" et "l’augmentation importante des heures supplémentaires qui ne fera qu’alourdir la charge de travail".
"Cette mesure contraindra les professeurs à une augmentation de leur charge de travail déjà trop lourde", a réagi le Snes-FSU au projet de décret créant une seconde heure supplémentaire hebdomadaire non refusable (lire sur AEF). Le SNFOLC demande le retrait du texte. Le SE-Unsa explique être "opposé" à cette mesure qui risque de "mettre davantage sous tension les établissements". Quant au Snalc, il ne se rendra pas à la réunion prévue autour de ce projet de décret du fait "qu’aucune négociation ne soit possible". Pour le SNPDEN, ce décret sera "une souplesse dans la gestion des moyens".
Quelques semaines après l’apparition du mouvement des "stylos rouges", dont le groupe Facebook comprend désormais près de 60 000 membres, des syndicats d’enseignants (Sgen-CFDT, Fep-CFDT, CGT Educ'action) commencent à se positionner par rapport à lui. Frédérique Rolet, secrétaire générale du Snes-FSU, indique le 8 janvier 2019 à AEF info que le syndicat majoritaire dans le second degré "va rencontrer les 'stylos rouges' la semaine prochaine, à leur demande".