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Les contours du "grand débat national" lancé pour répondre au mouvement des "gilets jaunes" par Emmanuel Macron mardi 15 janvier 2018 à Grand-Bourgtheroulde dans l’Eure se précisent. Après la publication le même jour d’un décret du Premier ministre installant "une mission d’organisation et de coordination" et la nomination prochaine de cinq garants de "l’impartialité" et de "la transparence de la démarche", la plateforme numérique permettra à partir du 21 janvier aux citoyens de contribuer en ligne. Parmi les quatre thèmes retenus, l’organisation de l’État et des services publics.
"Nous affirmons clairement notre volonté de tenir compte de tout ce qui aura été dit [lors du grand débat national]. C’est la raison pour laquelle nous avons pris la décision de reporter l’examen au Parlement de sujets", a annoncé le Premier ministre à l’issue du séminaire gouvernemental, ce 9 janvier 2019, au sujet de l’organisation du "grand débat" annoncé par le président de la République, qui doit débuter mi-janvier 2019 (lire sur AEF info). C’est le cas notamment de la réforme de l’organisation territoriale – pour laquelle le gouvernement discute avec les associations d’élus "notamment du développement d’un certain nombre de métropoles" –, et de la réforme institutionnelle. La lettre que doit adresser aux Français le chef de l’État "en tout début de semaine prochaine" permettra de "cadrer un certain nombre d’éléments" du grand débat, a précisé Édouard Philippe.
L’avenant 6 à la convention nationale a été approuvé par un arrêté ministériel du 24 mars publié mardi au Journal officiel. L’Organisation nationale syndicale des sages-femmes (ONSSF), majoritaire, qui avait fait opposition au texte, a "laissé faire", après que la Cnam lui a signifié que cette opposition rencontrait un problème juridique, indique le syndicat. En contrepartie, doivent d’ouvrir le 4 avril prochain des négociations d’un avenant 7, qui n’était pas prévu initialement au calendrier, afin "de rediscuter de la rémunération des sages-femmes libérales, plus basses que celles d’autres professions médicales", poursuit l’ONSSF. L’avenant 6 introduit la possibilité pour les patientes de déclarer à l’Assurance maladie le nom de leur sage-femme référente, définit les missions de cette dernière et les valorise à hauteur de 45 euros. Il valorise également l’intervention des sages-femmes réalisant des accouchements en maisons de naissance ou en plateaux techniques dans les établissements de santé.