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Le groupe de prêt-à-porter Happychic, qui emploie 3 200 salariés en France dans les enseignes Jules, Brice et Bizzbee, va supprimer 460 emplois pour motif économique. La CFDT et FO ont signé le 17 décembre 2018 un accord de PSE majoritaire. "La négociation a permis d’obtenir des montants plus que corrects pour accompagner les salariés", estime Patrick Digon, délégué CFDT. De son côté, la CGT a refusé de signer l’accord, le jugeant insuffisant. "Sur les 460 emplois concernés, près de 300 personnes ont déjà reçu une proposition de reclassement interne", indique une porte-parole de l’entreprise.
La différence de traitement prévue par le PSE de Pimkie entre des salariés dont le poste est supprimé, selon qu’ils ont ou non une clause de mobilité, est justifiée par la différence de leurs situations. C’est ce que juge le 16 juillet 2018 le tribunal administratif de Lille. Des syndicats invoquaient le fait que les salariés ayant une clause de mobilité seraient, en cas de licenciement faisant suite à un refus de mutation, privés des mesures d’accompagnement réservés aux salariés qui, ne pouvant être réaffectés, seraient licenciés pour motif économique.
« Le burn-out n'est pas une maladie de l'individu : il trouve son origine dans un problème d'organisation, de management, voire de société, quand le salarié est confronté à un environnement qui l'étouffe progressivement, à une perte de sens de son activité », explique Thierry Hennion, médecin du travail, lors d'une conférence organisée le 18 février 2014 à Lille sur les situations d'épuisement professionnel. « Le problème peut survenir quand les limites entre le travail et la vie personnelle sont rompues : par exemple, lorsque des cadres s'envoient des mails le dimanche soir pour s'avancer pour le lendemain, ils ne bénéficient plus de temps de récupération, qui sont pourtant indispensables. »