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Le Premier ministre souhaite entendre les partenaires sociaux avant le début du "grand débat" annoncé par le président de la République, qui doit débuter mi-janvier 2019. Ce "grand débat" vise à répondre au "besoin de considération" exprimé par le mouvement des "gilets jaunes" depuis le 17 novembre dernier. Il portera sur "quatre grands thèmes" fixés par le chef de l’État : "la transition écologique, la démocratie, la citoyenneté et l’immigration, la fiscalité, l’organisation de l’État et les services publics", rappelle Édouard Philippe.
La loi n°2018-1213 du 24 décembre 2018 portant mesures d’urgence économiques et sociales est publiée au Journal officiel du 26 décembre 2018. Composée de quatre articles, elle prévoit la possibilité pour les entreprises d’attribuer une prime exceptionnelle à leurs salariés, exonérée d’impôt et de cotisations sociales ; elle crée un dispositif de défiscalisation sur les heures supplémentaires ; enfin, elle supprime la hausse de 1,7 point de CSG pour les retraités les plus modestes.
"C’est l’état d’urgence économique et sociale que je veux décréter aujourd’hui." S’exprimant avec gravité dans une allocution diffusée lundi 10 décembre 2018, le président de la République a voulu montrer qu’il avait conscience du "malaise" des travailleurs. Un malaise porté par les "gilets jaunes" qui se mobilisent depuis quatre semaines contre les hausses de taxes, et pour une amélioration du pouvoir d’achat. En réponse à ce mouvement, Emmanuel Macron annonce notamment une revalorisation exceptionnelle du Smic, et une annulation de la hausse de la CSG pour les retraités les plus modestes.