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Le ministère de l'Intérieur a diffusé, dimanche 23 décembre 2018, un appel d’offres pour l’acquisition d’un total de 1 730 lanceurs de balles de défense. Selon les éléments recueillis auprès de la police et de la gendarmerie nationales, l’appel d’offres, d’une durée de quatre ans, vise à répondre à deux objectifs distincts.
La Ligue des droits de l’homme dresse "le constat dramatique d’un usage illégitime et disproportionné des GLI-F4 (grenades de désencerclement) et LBD 40 (lanceurs de balles de défense) par les forces du maintien de l’ordre", dans un communiqué publié vendredi 7 décembre 2018. "De très nombreux citoyens de tous âges, y compris des mineurs lycéens et des retraités, sont victimes de graves blessures, infirmités, mutilations et décès causés par les tirs de ces armes", ajoute l’association, qui demande leur interdiction. La LDH souligne que les grenades GLI-F4 contiennent de la TNT, un composant explosif également présent dans les grenades offensives, qui avaient été interdites à la suite du décès de Rémi Fraisse, en novembre 2014 (lire sur AEF info). Par conséquent, rien ne justifie, selon la LDH, que les grenades GLI-F4 "ne subissent pas le même sort."
Alliance police nationale conteste, vendredi 12 janvier 2018, le "rapport à charge" du Défenseur des droits sur le maintien de l’ordre en France. Selon l'organisation majoritaire chez les gardiens de la paix, Jacques Toubon, qui préconise en particulier l'abandon du lanceur de balles de défense en maintien de l'ordre, "n’a pas connaissance de la gravité des violences subies par les policiers". "Alliance police nationale ne peut accepter que l’on désarme la police de tous ses moyens de défense face à la sauvagerie de certains", ajoute le syndicat. Pour Unité SGP police-FO, "le Défenseur des droits n’a qu’une vision partielle de ce que vivent les policiers au quotidien pour faire de telles propositions".