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Si 2017 est marquée par la décision de supprimer le tirage au sort pour l’entrée dans certaines filières universitaires et se termine par une décision en ce sens du Conseil d’État, 2018 voit la naissance de la plateforme Parcoursup, qui remplace APB, alors que la loi ORE entre en discussion au Parlement. La loi réforme l’ensemble du 1er cycle de l’enseignement supérieur, mais Parcoursup concentre une grande partie de l’attention. Les débats au Parlement, les mobilisations, les recours divers posent nombre de questions, notamment sur l’égalité des candidats et la transparence du processus.
Face aux "nombreuses interrogations" suscitées dans les établissements par la mise en place de Parcoursup, la Cnil met en ligne une "Foire aux questions Informatique et libertés", indique-t-elle dans un communiqué le 26 décembre 2018.
Dès 2019, la procédure d’admission en Ifsi sera modifiée : les candidats bacheliers devront passer par la plateforme Parcoursup tandis que ceux issus de la formation professionnelle continue devront passer un entretien et deux épreuves écrites, selon l’arrêté du 13 décembre 2018 publié au JO du 15 décembre 2018. Ce texte intègre les Ifsi à Parcoursup et ouvre la voie vers l’universitarisation de ces formations. Si la Fnesi, qui a participé à l’élaboration de cet arrêté, salue la fin du concours d’entrée, elle s’étonne des "modifications apportées au texte avant sa parution".
Le choix de spécialisation au lycée "ne préfigurera en rien l’inscription dans l’enseignement supérieur", affirme Frédérique Vidal auditionnée par la commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale mardi 4 décembre 2018. Elle aborde aussi la question de la mobilité en Île-de-France : "Si l’on traite la région comme une académie unique, il y a moins de filières en tension". La ministre répond aux questions des députés sur la hiérarchisation des vœux, l’offre de formations sur la plateforme ou encore la hausse des frais d’inscription pour les étudiants étrangers.