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Selon une étude de la Dares, le taux d’accès à un contrat de formation en alternance dans le secteur marchand d’un jeune issu d’un quartier prioritaire était de 1,3 % en 2016. Le service statistique du ministère du Travail souligne qu’entre 2012 et 2016 leur accès a progressé de cinq points pour le contrat de professionnalisation et d’un point pour celui d’alternance. "Pour résumer, il semble donc que les jeunes des quartiers prioritaires accèdent moins facilement aux contrats aidés et à l’alternance que les autres jeunes, sauf si les contrats les ciblent spécifiquement", souligne l’étude.
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"En 2016, pour un jeune en insertion, le taux d’accès à un contrat en alternance dans le secteur marchand – hors poursuite d’études initiales – s’élève à 1,3 %. Plus précisément, les jeunes en insertion ont une probabilité d’entrer en contrat d’apprentissage au cours du semestre de 0,4 % et en contrat de professionnalisation de 0,9 %", souligne le dernier numéro de Dares Analyse, dédié à l’accès des jeunes des quartiers prioritaires à l’alternance et aux contrats aidés.
L’étude ne porte que sur les jeunes ayant terminé leurs études lors de la signature du contrat, ou qui étaient demandeurs d’emploi, ou bénéficiaires d’un contrat d’insertion dans la vie sociale. "Entre 2012 et 2016, la part des jeunes des quartiers prioritaires parmi les entrants en contrat aidé ou en contrat d’alternance a très nettement augmenté", souligne la Dares en précisant que, sur cette période, la hausse est de 5 points pour les contrats de professionnalisation et d’un point pour l’apprentissage.
Différents profils pour chaque contrat
"L’apprentissage reste plus souvent ciblé sur les jeunes en insertion les moins diplômés. Pour les contrats de professionnalisation, le constat est inverse : ce sont les plus diplômés qui y accèdent davantage, toutes choses égales par ailleurs. Les femmes accèdent moins aux contrats d’apprentissage que les hommes", met en exergue l’étude.
D’une manière générale, l’étude souligne que l’accès de ces populations aux contrats en alternance rencontrait sur la période observée les mêmes obstacles que pour l’accès au marché du travail dans sa globalité. "À caractéristiques identiques, les jeunes en insertion des quartiers prioritaires accèdent moins aux contrats en alternance après une période de chômage ou d’inactivité."
Un constat qui s’explique par le fait qu’ils se retrouvaient en concurrence avec les jeunes des autres zones d’emploi. "Contrairement aux contrats aidés, les aides versées aux entreprises ne ciblent pas particulièrement les jeunes des quartiers prioritaires, et ne les incitent donc pas à les embaucher", explique la Dares.
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Cédric Morin,
journaliste