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Quelques centaines de personnes – environ "300 personnes" selon la Fage, quelques milliers selon l’Unef – se sont rassemblées le 1er décembre 2018 sur la place du Panthéon à Paris, pour s’opposer à la hausse des frais d’inscription pour les étudiants hors UE. À la suite de cette mobilisation, la Fage annonce qu’elle a été reçue ce lundi 3 décembre à l’Élysée et qu’elle rencontrera le MESRI mardi. Autres réactions : QSF s’oppose à la hausse, le Snesup-FSU appelle les personnels à se joindre aux étudiants et le Collectif Acides publie une vidéo de soutien du député québécois G. Nadeau-Dubois.
Les universités de Paris-VIII, Rennes-II et Lille – à travers des motions adoptées en CA –, des organisations étudiantes, ou encore des universitaires, via des tribunes, s'opposent à l’augmentation des droits pour les étudiants extracommunautaires. Ces réactions font suite à la présentation de la stratégie gouvernementale d’attractivité des étudiants étrangers par le Premier ministre, le 19 novembre 2018 (lire sur AEF). Plusieurs pétitions, dont l’une rassemblant plus de 165 000 signatures, ont été mises en ligne. Unef et Fage appellent à se rassembler le 1er décembre prochain.
La Fage et l’Unef se prononcent contre toute augmentation des frais d’inscription pour les étudiants extracommunautaires, en réaction à un projet gouvernemental qui a fuité dans l’AFP (lire sur AEF info). Elles demandent au gouvernement de ne pas mettre en œuvre une telle hausse, alors que cette mesure pourrait être annoncée le 19 novembre prochain par Édouard Philippe. La Fage rappelle son attachement "à un service public d’ESR ouvert et gratuit, s’opposant à toute augmentation des frais d’inscription", tandis que l’Unef dénonce "une mesure inacceptable" qui "renforcerait la précarité".
Faut-il s’attendre à un débat prochain sur l’augmentation des droits d’inscription ? Plusieurs signaux concomitants autorisent à se poser la question : selon une "note gouvernementale" qui a fuité dans l’AFP, l’exécutif envisagerait d’augmenter les droits pour les étudiants extracommunautaires, préconisation également formulée par le rapporteur de la Mires. Un rapport de la Cour des comptes sur les droits dans le supérieur est également attendu (lire ici). Enfin, dans une tribune au Monde, l’économiste Alain Trannoy propose de porter les droits d’inscription en master à 3 000-5 000 € par an.