Continuer sans accepter

Bonjour et bienvenue sur le site d’AEF info
Vos préférences en matière de cookies

En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.

Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :

  • Mesurer et améliorer la performance du site
  • Adapter la publicité du site à vos centres d'intérêt
  • Partager sur les réseaux sociaux
En savoir plus sur notre politique de protection des données personnelles

Vous pourrez retirer votre consentement à tout moment dans votre espace « Gérer mes cookies ».
Revenir en haut de la page

La durée moyenne d’une thèse tend à diminuer, sauf pour les doctorants en SHS

Un doctorant dispose de 3 à 6 ans maximum pour soutenir sa thèse. Dans les faits, le contrat doctoral de trois ans qui le lie à son école doctorale ne suffit que dans 43 % des cas, d’après les données du MESRI portant sur les thèses soutenues en 2016. Cette proportion tend cependant à augmenter : elle n’était que de 35 % en 2006. La durée nécessaire à la préparation d’une thèse tend donc à diminuer dans l’ensemble des disciplines. À l’exception des SHS, où l’on observe que les doctorants bénéficient moins souvent d’un financement dédié et doivent avoir une activité rémunérée en parallèle.

   Merci de découvrir AEF info !

Cette dépêche est en accès libre.

Retrouvez tous nos contenus sur la même thématique.

Tester AEF info pendant 1 mois
Test gratuit et sans engagement
  • Thématiques
  • Coordonnées
  • Création du compte

Thématiques

Vous demandez à tester la ou les thématiques suivantes*

sur5 thématiques maximum

1 choix minimum obligatoire
  • Enseignement / Recherche
  • 👁 voir plus
    ✖ voir moins

Fréquence de réception des emails*

Un choix minimum et plusieurs sélections possibles. Vous pourrez modifier ce paramétrage une fois votre compte créé

Un choix minimum obligatoire

* Champs obligatoires

Coordonnées

Renseignez vos coordonnées*

Veuillez remplir tous les champs
Votre numéro de téléphone n'est pas valide

* Champs obligatoires

Création de compte

Tous les champs sont obligatoires
Votre adresse e-mail n'est pas valide
Seulement les adresses e-mails professionnelles sont acceptées

Cette adresse vous servira de login pour vous connecter à votre compte AEF info

Votre mot de passe doit contenir 8 caractères minimum dont au moins 1 chiffre
Ces mots de passe ne correspondent pas. Veuillez réessayer

Votre mot de passe doit contenir 8 caractères minimum dont 1 chiffre

En validant votre inscription, vous confirmez avoir lu et vous acceptez nos Conditions d’utilisation, la Licence utilisateur et notre Politique de confidentialité

* Champs obligatoires

Valider

Merci !

Nous vous remercions pour cette demande de test.

Votre demande a été enregistrée avec l’adresse mail :

Nous allons rapidement revenir vers vous pour vous prévenir de l’activation de votre nouvel accès.

L’équipe AEF info


Une erreur est survenue !

Une erreur est survenue lors de l'envoi du formulaire. Toutes nos excuses. Si le problème persiste, vous pouvez nous contacter par téléphone ou par email :
 service.clients@aefinfo.fr  01 83 97 46 50 Se connecter

"La durée de préparation du doctorat est en règle générale de trois ans (il correspond à un diplôme bac+8 années d'étude)", d'après le site du MESRI. Trois ans, comme la durée du contrat doctoral, un CDD qui unit le doctorant à son établissement d'enseignement supérieur. Mais cette durée théorique, liée à l’harmonisation de l’enseignement supérieur en Europe et fixée dans un arrêté de mai 2016, s’avère parfois trop courte pour mener à bien et soutenir une thèse. De fait, moins de la moitié des doctorants y parviennent, en moyenne, d’après les données disponibles dans l’État de l’emploi scientifique 2018.

En 2016, 43 % des nouveaux docteurs ont soutenu leur thèse en moins de 40 mois, soit un peu plus que la durée prévue par les textes. "Pour 3 docteurs sur 10, une année supplémentaire a été nécessaire et 1 doctorat délivré sur 10 a nécessité plus de 6 années de préparation", précise le rapport. Or "la durée de préparation du doctorat peut être au plus de six ans", ajoute l’arrêté de mai 2016 : ce dépassement correspond à des situations de handicap, au bénéfice d’un congé (maternité, paternité, adoption, maladie, etc.), ou à des dérogations exceptionnelles.


Cette répartition varie cependant selon les disciplines. "C’est en sciences exactes et applications et en sciences du vivant que les doctorats présentent les durées les plus courtes", souligne L’État de l’emploi scientifique 2018. "Dans ces deux groupes, plus de 9 doctorats sur 10 ont été conduits en moins de 52 mois" alors que cette proportion tombe à moins de 4 sur 10 en sciences humaines et sociales.

En SHS, plus de 8 DOCTORANTS sur 10 ont besoin de temps supplémentaire

Les SHS font figure d’exception aussi si l’on se penche sur l’évolution de cette répartition par intervalle de durée. En effet, la part des thèses "courtes" progresse fortement dans les autres domaines, bien plus qu’en SHS. Globalement, 42,7 % des thèses ont été soutenues en moins de 40 mois en 2016 contre 34,7 % en 2006. En sciences exactes et applications, cette part est passée de 51,3 % à 60,2 %. En sciences du vivant, elle a progressé de 31,7 % à 50,3 %. Mais en SHS, elle est restée stable à un peu plus que 14 %.

 

"L’objectif de réduction de la durée moyenne de soutenance d’une thèse, lié notamment à l’harmonisation de l’enseignement supérieur en Europe, doit prendre en compte la diversité des situations matérielles et/ou scientifiques dans lesquelles les doctorants préparent leur thèse : travail salarié ou non, charge d’enseignement ou non, spécificité de la recherche inhérente à la discipline", lit-on enfin dans le projet de loi de règlement et RAP 2017 sur la Mission Recherche et enseignement supérieur.

De fait, les doctorants en SHS bénéficient moins souvent d’un financement dédié à leur thèse que dans les autres disciplines : en moyenne, 7 doctorants sur 10 bénéficient d'un financement dédié, mais cette proportion descend à 4 sur 10 en SHS. Les doctorants en sciences humaines et humanités, ou en sciences de la société doivent plus fréquemment avoir une activité rémunérée en parallèle. Ce qui leur laisse mécaniquement moins de temps à consacrer à leur thèse, qui s’étale sur une durée plus longue. Une note de l’OVE datant de 2010 précisait d'ailleurs que deux tiers d’entre eux étaient enseignants.

à lire aussi
Fermer
Bonjour

Vous souhaitez contacter

Marie Simon, journaliste