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"Alliance police nationale ne peut qu’être fier de son bilan", déclare Fabien Vanhemelryck à AEF info. Le secrétaire général délégué du syndicat majoritaire depuis 2014 chez les gardiens de la paix répond aux questions d’AEF info dans le cadre d’une série d’interviews réalisées en vue des élections professionnelles, qui se dérouleront du 30 novembre au 6 décembre 2018 dans la police nationale (lire notre dossier). "Nous avons encore beaucoup de revendications à porter pour le mandat 2018-2022, en particulier sur les conditions de travail", affirme le secrétaire général délégué. "Nos collègues attendent de nous une totale intransigeance", ajoute Fabien Vanhemelryck, selon lequel Alliance n’hésitera pas à "installer un rapport de force avec l’administration" si nécessaire.
Fabien Vanhemelryck doit être désigné, lors d’un conseil d’administration prévu les 24 et 25 septembre 2018, tête de liste d’Alliance police nationale pour les élections professionnelles du jeudi 6 décembre 2018, apprend AEF info auprès du secrétaire général de l’organisation syndicale, Jean-Claude Delage. Actuellement secrétaire général délégué du syndicat majoritaire chez les gardiens de la paix, Fabien Vanhemelryck devrait, par conséquent, conduire les listes de la Fédération des services publics de la CFE-CGC.
"Nous sommes les héritiers d’une concession en faillite", estime Stanislas Gaudon, secrétaire administratif général adjoint d’Alliance police nationale, mercredi 14 mars 2018. Il était auditionné, ainsi que plusieurs représentants de la CFE-CGC, par les sénateurs de la commission d’enquête sur l’état des forces de sécurité intérieure. "Pendant des dizaines d’années, ce phénomène a été occulté et nous nous retrouvons aujourd’hui avec une facture colossale", précise Stanislas Gaudon. "La tâche est immense, même si des efforts budgétaires vont être effectués." Il évoque également l’anonymisation des policiers dans la procédure et les tablettes Néo, qui n’ont "rien à voir avec la police de sécurité du quotidien". Également auditionné, Mickaël Trehen, secrétaire national du Syndicat indépendant des commissaires de police, évoque la politique du chiffre dans l’institution policière.
"Aujourd’hui le policier ne se sent plus enquêteur", déclare Jean-Claude Delage, secrétaire général d’Alliance police nationale, lors d’une conférence de presse, jeudi 29 juin 2017. Il présentait une enquête sur "l’autopsie des services d’investigation de la police nationale". "Aujourd’hui, les policiers sont surchargés de tâches annexes liées à des procédures qui se sont complexifiées alors qu’on nous avait annoncé des simplifications", regrette-t-il. Toutes directions confondues, les résultats de l’enquête font apparaître que "70,80 % des collègues ne se considèrent pas en capacité de faire face à leur charge de travail". Le syndicat entend mener une politique de lobbying dans les prochaines semaines pour faire évoluer les conditions de travail. Il souhaite notamment supprimer les tâches indues et simplifier la procédure pénale.