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Six doyens et directeurs de composantes de l'université de Lille protestent, dans une lettre ouverte, contre les restrictions d’embauches annoncées pour 2019. Estimant que l’établissement est "au bord de l’asphyxie", ils menacent de "prendre les mesures qui s’imposent" : réduction des capacités d'accueil en licence, tirage au sort pour les TD… Six composantes – sur une vingtaine – ont aussi adopté des motions contre l'absence de recrutement d’enseignants-chercheurs titulaires. "Ces motions révèlent les souffrances des composantes", reconnaît Jean-Christophe Camart, président de l’université.
Le conseil d'administration de l'université de Lille a adopté jeudi 14 juin 2018 une motion unanime pour demander au gouvernement des moyens supplémentaires. L'établissement déclare "un taux de 10,95 étudiants par ETP, soit le taux d’encadrement le plus bas de France pour une université couvrant l’ensemble du spectre disciplinaire". L'université de Lille a connu une croissance forte du nombre de ses étudiants (+ 4 000 depuis 2015) "avec un volume d'emploi constant". La motion fait aussi état d’une "situation financière très préoccupante" en raison du poids de la masse salariale et de la progression du GVT (4,5 M€ par an). La Cour des comptes a tiré la sonnette d’alarme dans un rapport récent en plaçant l’université de Lille dans la catégorie "très dégradée" (lire sur AEF info). Le budget de l’université s’élève à 555 M€.