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"Les agents de Frontex peuvent devenir les yeux et les oreilles des forces de l’ordre des États membres", déclare Fabrice Leggeri, mardi 20 novembre 2018 à Bruxelles. Le directeur exécutif de Frontex, l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes, était auditionné par les eurodéputés de la commission Libe. "Il ne s’agit pas de mener des enquêtes, mais nous pouvons les aider grâce aux données accumulées dans le cadre de nos activités", précise-t-il. Selon Fabrice Leggeri, il est par ailleurs impossible de parler de "crise migratoire" aux frontières extérieures de l’UE.
Les États membres de l’Union européenne adoptent définitivement, lundi 19 novembre 2018, trois propositions de règlements visant à renforcer le Système d’information Schengen, principal fichier de police européen. Les textes élargissent le recours à la biométrie, en permettant l’identification de personnes à partir d’images de leur visage, notamment lors des contrôles aux frontières, souligne le Conseil de l’UE dans un communiqué. Ils prévoient en outre la création de catégories d’alertes additionnelles.
"Europol doit devenir une plateforme de référence en matière d’échange d’informations policières", plaide la sénatrice Sophie Joissains (UC, Bouches-du-Rhône), dans une communication présentée devant la commission des Affaires européennes, jeudi 11 octobre 2018. L’élue plaide pour un "meilleur partage des données en vue d’une gestion intégrée et une préparation à l’interopérabilité des systèmes d’information". Elle estime en outre que l’agence européenne de coopération policière doit davantage apporter un "appui opérationnel efficace aux États membres".