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"Il existe un principe de réalité qui mérite d’être pris en compte s’agissant de la mise en œuvre [des nouvelles obligations sur l’égalité salariale] pour les entreprises de 50 à 250 salariés", écrivent le président de la CPME, François Asselin, et celui du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, dans un courrier adressé à la ministre du Travail le 16 novembre 2018, quelques jours avant la présentation officielle de l’outil de mesure des écarts de salaire entre les femmes et les hommes prévu par la loi "avenir professionnel". Ils demandent "a minima" une application au 1er janvier 2020 pour les PME.
Le projet de loi "pour la liberté de choisir son avenir professionnel", définitivement adopté le 1er août 2018, porte pour ambition de "supprimer les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes dans l’entreprise". Pour y parvenir, il convient dans un premier temps de mesurer ces écarts. Or, la méthode initialement envisagée par le gouvernement (un logiciel intégré aux logiciels de paie) a été abandonnée, et une mission confiée à la DRH de Schneider Electric pour réfléchir à des indicateurs pertinents. Selon Les Échos du 9 août 2018, elle envisagerait de proposer "cinq critères".