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Dans l’édition 2018 de "France, portrait social" publiée mardi 20 novembre, l’Insee consacre un dossier à l’impact des mesures sociales et fiscales intervenues depuis la crise. Il ressort que les réformes menées entre 2008 et 2016 ont pesé sur le revenu des ménages mais ont renforcé le rôle d’amortisseur social du système. Celles mises en œuvre en 2017 "ont eu un impact quasi nul sur les inégalités de niveau de vie". Les 10 % de Français les plus modestes bénéficient de certaines mesures (Garantie jeunes, revalorisation du RSA, etc.) mais sont pénalisées par la baisse des allocations logement.
Dans un nouvel article de la série Études & Résultats, la Drees analyse les implications du concept de dépenses "pré-engagées" sur le niveau de vie des ménages français. Partant de l’idée que certaines dépenses - telles que le logement ou la couverture santé - sont des dépenses incompressibles sur lesquelles un ménage n’a que peu de marge de manœuvre, la Drees élabore un "revenu arbitral" retranché de ces dépenses, pour mieux mesurer la marge de manœuvre réelle dont disposent les ménages. En partant de ce revenu arbitral, la direction relève que les écarts de niveau de vie s’accroissent alors entre les ménages, et que le taux de pauvreté s’élève à près de 22 %.
"Notre sujet est de faire en sorte que la stratégie de lutte contre la pauvreté se nourrisse des ambitions de l’État en matière de formation",explique Olivier Noblecourt, à propos de l’insertion des jeunes. Le délégué interministériel à la prévention et à la lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes présente ses pistes de travail devant les journalistes de l’Ajis, jeudi 8 février 2018. "Nous sommes dans une société où plus vous êtes jeune, plus vous risquez la pauvreté. En résumé, la pauvreté c’est l’âge et le niveau de formation", précise-t-il. Pour "armer les gens, leur donner des ressources", il mise notamment sur les compétences. Celles-ci commencent dès le plus jeune âge avec davantage de mixité dans les crèches, aujourd’hui largement réservées aux couples qui travaillent."Ce qu’on recherche, dans ce cas, ce n’est pas la garde de l’enfant,mais son développement."
En 2015, en France, le niveau de vie médian de la population s’élève à̀ 20 300 euros annuels, soit un montant légèrement plus élevé que celui de 2014, constate l’Insee dans son dernier numéro de la collection Insee Première, publiée ce mardi 12 septembre 2017. Comme en 2014, les indicateurs d’inégalités sont quasiment stables, tout comme le taux de pauvreté, qui s’établit à 14,2 % en 2015.